Honda est l’un des constructeurs en MotoGP qui traîne de la patte en termes de compétitivité, est en quête de renforts. Joan Mir, le pilote officiel et seul Champion du Monde MotoGP des effectifs HRC, à l’aube de de sa troisième année sur la RC213V, n’y va pas par quatre chemins. Il a clairement fait savoir qu’en matière de performance brute, sa moto est bel et bien « en retard ». Sa demande est sans équivoque : de l’aide, venue d’Europe.
Les déclarations de Joan Mir reflètent une situation complexe chez Honda. L’ancien champion du monde met en évidence les lacunes de la RC213V et exprime clairement le besoin de renforts pour améliorer la compétitivité de l’équipe.
Honda, autrefois au sommet du MotoGP, lutte désormais pour rester compétitive. Joan Mir, champion du monde 2020 et star de l’équipe, ne mâche pas ses mots en appelant à une transformation radicale pour inverser la tendance. Alors qu’il entame sa troisième année sous le blason ailé, Mir met en lumière les forces et faiblesses de la RC213V et propose des pistes audacieuses pour une renaissance.
Pour Mir, la RC213V n’est pas une moto à rejeter, loin de là. « C’est une moto avec une qualité incroyable, » confie-t-il à crash.net. Mais en termes de performance brute, Honda accuse un « retard » significatif par rapport à ses rivaux européens comme Ducati ou Aprilia. Mir ne se contente pas de pointer les failles ; il propose des solutions.
Joan Mir : « quand quelqu’un arrive chez Honda, en tant que pilote ou ingénieur, c’est un soulagement »
Le constat est clair : Honda doit adopter une approche plus internationale pour sortir de l’impasse. Mir suggère que la clé réside dans l’intégration de talents européens dans les rangs de Honda. « Nous avons besoin d’aide de personnes européennes. Des Italiens, des Espagnols qui travaillent pour des fabricants européens, » déclare-t-il. Cette stratégie, inspirée des succès de marques comme Ducati, pourrait injecter une nouvelle dynamique dans le développement de la RC213V.
Les rumeurs sur des recrutements externes redonnent de l’espoir au pilote espagnol. « Quand quelqu’un arrive chez Honda, en tant que pilote ou ingénieur, c’est un soulagement. Cela montre qu’ils suivent la voie que je pense être la bonne. »
Cependant, Joan Mir ne prône pas un abandon total de l’expertise japonaise. Au contraire, il croit en une synergie entre les forces traditionnelles de Honda et les innovations européennes. « Nous avons besoin des Japonais, des Européens, de ce mélange. C’est ce qui sera notre force, » explique-t-il. Cette approche pourrait permettre à Honda de conjuguer précision japonaise et audace européenne.
La saison 2025 sera cruciale pour Honda et Joan Mir. Avec la concurrence qui ne cesse de progresser, le temps presse pour transformer la RC213V en une machine capable de rivaliser. Si Honda parvient à écouter les appels de Mir et à attirer les talents nécessaires, cette renaissance pourrait bien être possible.
Pour l’instant, Joan Mir reste la voix de l’espoir au sein de l’équipe, mais il sait que seule une action concrète pourra transformer ses paroles en résultats.
