Après KTM et Aprilia, Miguel Oliveira débutera un nouveau chapitre de sa carrière l’an prochain, avec un constructeur japonais cette fois. Le Portugais rejoindra, en effet, le projet Yamaha, au sein de la structure satellite d’Iwata, Pramac Racing. À Barcelone, il a donc appris à collaborer avec les ingénieurs japonais de la marque.
Le Test Officiel de Barcelone représentait la première opportunité pour Miguel Oliveira et Jack Miller, de découvrir l’environnement dans lequel ils évolueront l’an prochain. Au début de l’été, Pramac Racing a annoncé quitter Ducati, pour renforcer les rangs de Yamaha, et ces deux pilotes se sont ensuite embarqués dans l’aventure.
Pour parvenir à redresser la barre avec la marque, Oliveira devait de son côté apprendre à travailler avec une usine japonaise, lui qui n’avait jusqu’ici évolué qu’avec des constructeurs européens.
Mardi dernier, le n°88 eut toutefois l’agréable surprise de découvrir la mentalité des ingénieurs de chez Yamaha, et la considération qu’ils portent aux feed-backs des pilotes, indispensables pour améliorer la M1.
« Évidemment, c’est différent, mais c’est bien, parce que tu dois dire les choses de manière très directe, et ils revérifient avec toi si ce qu’ils ont compris était ce que tu voulais vraiment dire, confiait Miguel Oliveira au soir du Test. C’est bien, parce qu’au final, la seule chose qui aide au processus avec les données, ce sont nos commentaires. Si [l’interprétation] est mauvaise, ce serait le bordel. Donc c’est vraiment bien. »
Rejoindre une usine de rang D implique également d’autres responsabilités. Ce statut, occupé par Yamaha et Honda, étant donné qu’elles ont inscrit moins de 35% des points disponibles sur la dernière période calculée, confère à ces usines plus d’opportunités d’essais.
Les pilotes de ces marques sont donc amenés à prendre part à de nombreux essais privés, tout en découvrant un tas de nouvelles pièces au cours d’une saison. Un facteur qui n’inquiète pas Miguel Oliveira, malgré le calendrier déjà chargé de la discipline, qui prévoit vingt-deux déplacements aux quatre coins du monde en 2025.
« Je suis prêt. Je suis prêt à enchaîner les tours, et à tester des choses, poursuit Oliveira. Je savais dans quoi je m’embarquais. C’est un plaisir de pouvoir apporter cette contribution, et j’espère qu’on pourra faire des pas en avant, pour trouver la bonne direction. »