Le Test Officiel de Barcelone marquait la première sortie en piste sur une MotoGP pour les trois rookies qui prendront part à la saison 2025. Au cours de ces sept heures de roulage, ils ont dû apprendre à explorer les limites de leur machine, et les ont chacun franchi, en chutant. Une expérience que Pedro Acosta avait également faite l’an dernier du côté de Valence. L’occasion pour le désormais ex-rookie de rassurer ces trois pilotes.
Que ce soit Somkiat Chantra (LCR Honda), Ai Ogura (Trackhouse Racing) ou Fermín Aldeguer (Gresini Ducati), chacun des trois rookies de la prochaine campagne du MotoGP a chuté lors du Test Officiel de Barcelone, qui s’est tenu mardi dernier sur le circuit de Catalogne.
Une première mésaventure en MotoGP qui n’est certainement que le début d’une longue série pour chacun d’entre eux, tant les chutes font partie du quotidien des pilotes de MotoGP.
Rookie à l’aube de la saison 2024, Pedro Acosta avait également perdu le contrôle de sa machine, lors du Test de Valencia. Séance de roulage à laquelle il avait pris part avec l’écurie Tech3, au lendemain de la dernière épreuve de la saison 2023. Il lui a donc été demandé quel conseil ce dernier pourrait donner aux futurs engagés en catégorie reine.
« Dans quels virages ? » répond d’abord Pedro Acosta, alors que ces chutes ont eu lieu lieu dans les virages 2, 5 et 10, soit trois des virages les plus compliqués à négocier sur le circuit de Catalogne.
« Je suis aussi tombé dans le virage 2 à Valencia, rappelle Pedro Acosta devant les médias présents en Catalogne mardi soir. Donc c’est difficile à dire. Je pense que quand je suis arrivé c’était pire, parce qu’on roulait avec les pneus Dunlop en Moto2, et c’était du caillou. Je pense que le problème, c’est de comprendre les pneus. À Valencia, les virages 2 et 4, ne sont pas faciles. Ici, les virages 2 et 4, et même le 10, ne sont pas faciles pour les températures sur les pneus. »
Le pilote KTM rassure ensuite ces derniers, en pointant les températures en vigueur au mois de novembre à Barcelone pour possible responsable de ces approximations.
« Il y a beaucoup de facteurs sur une MotoGP qui peuvent influencer cela, ajoute le n°37. C’est normal qu’ils tombent, surtout que cette journée était très froide. Peut-être que s’ils étaient venus ici en mai, il aurait été plus difficile de les voir tomber dans ces trois virages. Pour ça, cela fait partie du processus. »