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Alonso David

La saison désormais terminée, l’heure est au bilan. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la saison Moto3, qui a été entièrement dominée par un pilote déjà habitué des livres d’histoire : David Alonso. Mais au-delà de sa main-mise, cette année était-elle si réussie ? Qu’en était-il de mon pronostic du début de saison ? C’est parti !

 

Légende

 

Je vais tâcher de ne pas trop m’épancher au sujet de David Alonso, car j’en ai déjà beaucoup parlé cette année. Le Colombien a écrasé la saison avec quatorze victoires dont sept consécutives. Sur la fin, plus personne ne pouvait lui résister, c’était impossible. Fort partout, dans toutes les conditions et surtout dans les derniers tours, il a brillé, ébloui, même, le monde des Grands Prix. Le voilà désormais détenteur de – plus ou moins – tous les records en petite catégorie, et seulement quelques pilotes en Grands Prix actuels comptent plus de victoires que lui (Jorge Martin a moins souvent gagné dans sa carrière, par exemple).

 

Alonso David

Diplômé de la vitesse. Photo : Aspar Team

 

Ce qui a retenu mon attention, c’est sa capacité à tuer les courses. Il a un talent spécial, c’est clair, et personne n’était en mesure de le retenir dans les instants cruciaux. D’ailleurs, une statistique assez affolante l’illustre : Il compte quatorze victoires, mais seulement un autre podium, une deuxième place à Silverstone. Quand il est devant à deux tours de la fin, il gagne. Et encore, je suis persuadé qu’il s’en allait remporter le Grand Prix d’Espagne avant sa chute depuis la tête. Il est parvenu à revenir 11e, sa seule apparition hors du top 7 cette saison.

Je suis à court de superlatifs le concernant, alors, passons aux suivants.

 

Une concurrence décevante ?

 

Bien sûr, Alonso a été magistral, mais je pense que la grille n’était pas la plus forte que nous ayons vu jusqu’à maintenant. Ses adversaires principaux étaient au nombre de trois, voire, quatre sur la fin de saison. Daniel Holgado, Collin Veijer, Ivan Ortola et un bon Adrian Fernandez, sur la fin. Aucun des quatre ne me laissera un souvenir impérissable, c’est certain.

 

 

Holgado a toujours beaucoup de problèmes en qualifications, et n’a même pas été si dangereux cette saison. Il finit vice-champion à 165 points, mais bon, c’est le tarif Alonso. L’année prochaine, il pourrait peut-être s’avérer plus incisif. Il a quelques lacunes qui le retiennent, que j’avais d’ailleurs anticipées avant le début d’année. Veijer, à un moment, était le seul à pouvoir se battre avec Alonso, mais il a faibli sur la fin. Sans parler du Colombien, il était assez irrégulier. Puis, Ortola non plus n’a pas fait des étincelles. Très véloce en qualifs’, il n’a jamais vraiment réussi à s’imposer, à se démarquer même par rapport à Veijer. Puis, Fernandez est arrivé trop tard. Il ne finit pas trop mal malgré un matériel que je jugerais inférieur.

 

Tout faux ?

 

Avant le début de saison, j’avais fait exprès de miser sur un autre pilote qu’Alonso, car tout le monde le voyait champion du monde facilement, y compris moi. Pour pimenter la chose, j’avais jeté mon dévolu sur Angel Piqueras, le rookie au n°36 doré chez Leopard Racing. Il n’a pas été ridicule, mais j’en attendais peut-être plus de ce crack, qui sera sans doute de la partie l’année prochaine, cette fois doté d’une KTM. Il termine tout de même rookie de l’année avec une victoire, c’est loin d’être déshonorant.

 

Le duo Léopard Racing a été très séduisant, une année de plus. Photo : Leopard Racing

 

Un spectacle gâché ?

 

Les résultats, c’est bien beau, mais est-ce que c’était bien ? J’ai adoré, c’était mieux que la saison passée, qui s’était avérée décevante. David Alonso dominait et il n’y eut pas le moindre suspense pour le titre, mais au moins, la majorité des courses étaient serrées. On a découvert un pilote avec une vraie personnalité. David a pu imposer son caractère avec des célébrations uniques, quelque chose qui manque trop au MotoGP actuel.

C’était une très belle saison, avec moins de batailles en paquet qu’avant, mais qui nous a offert de belles passes d’armes. Seulement, j’aurais aimé une compétition un peu plus acharnée, des concurrents à peine plus forts pour David Alonso, qui s’est vraiment baladé.

Je suis curieux de savoir ce que vous en avez pensé ! Alors, dites-le moi en commentaires !

Pour rappel, cet article ne reflète que la pensée de son auteur, et pas de l’entièreté de la rédaction.

 

Surveillez Daniel Holgado l’année prochaine. Photo : Tech3

 

Photo de couverture : Aspar Team

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