Après une longue journée ce mardi, lors du Test Officiel de Barcelone, Raúl Fernández est apparu grandement soulagé devant les médias pour témoigner des progrès réalisés par Aprilia tout au long de cette journée d’essais, alors qu’il fut le seul pilote de Noale à ne pas découvrir la moto pour la première fois.
Après les départs de Maverick Viñales et de Miguel Oliveira, et la retraite d’Aleix Espargaro, seul Raúl Fernández (Trackhouse Racing), poursuivra l’aventure avec Aprilia en 2025. Ce mardi, il s’agissait donc pour Jorge Martin et Marco Bezzecchi de découvrir leur nouvelle machine, eux qui n’ont jusqu’ici piloté que des Ducati en MotoGP. Ai Ogura devait quant à lui découvrir le MotoGP en général, lui qui vient d’être promu en catégorie reine après son titre en Moto2.
Au cours de cette journée de roulage, qui s’étendait de 10h00 à 17h00, Raúl Fernández était donc le seul à pouvoir comparer les progrès de sa machine. L’Espagnol a énormément travaillé sur les aspects dérangeants de sa RS-GP, et notamment l’électronique. Au soir du Test de Barcelone, il est arrivé devant les médias avec le sourire aux lèvres, et la satisfaction d’avoir résolu quelques problèmes.
« Pour être honnête, maintenant je suis détruit, confie ce dernier après une journée de labeur. C’était une journée très positive globalement. On n’avait pas de [RS-GP] 25 de rechange dans le box, donc on s’est concentrés beaucoup sur la 23 et la 24 avec beaucoup de choses. Pour moi, la 2024 était un petit peu meilleure, mais on a essayé beaucoup de choses sur la moto. On a beaucoup travaillé sur l’électronique pendant la journée, c’était ce qu’il y avait de pire pour moi durant les deux dernières années.
Aujourd’hui, à la fin, j’ai senti quelque chose de différent avec la moto, poursuit Raúl Fernández. Je sens que je peux plus utiliser mon style de pilotage avec l’électronique, et c’est un des bons points d’aujourd’hui. C’est sûr que dans le futur on aura encore des problèmes avec l’électronique, mais désormais on a trouvé une base qu’on peut reprendre sur presque tous les circuits. Une base sur laquelle travailler. C’était une journée très importante. »
Alors que sa collaboration avec l’usine de Noale a pris une autre ampleur en fin de saison, lorsqu’il est devenu officiel que ce dernier était le seul à conserver son siège avec Aprilia, Raúl Fernández se dit confiant pour la suite. Les débuts de Fabiano Sterlacchini dans le team, en tant que nouveau directeur technique, le rassure également beaucoup.
« Maintenant, on a deux ou trois personnes dans le box, c’était bien de les voir, surtout de mon côté du garage. Donc je suis content de leur arrivée, ajoute encore Raúl Fernández. Pour moi c’était une journée très positive. Après la course dimanche, j’étais détruit, et j’étais dans mon lit en train d’essayer de pleurer comme un enfant. Mais quoi qu’il en soit, je peux vous dire que nous nous sommes beaucoup améliorés avec l’électronique. Je vois quelque chose de différent, et je pense que dans le futur, avec Fabiano, on peut encore plus s’améliorer. »
« Je ne connais pas la moto 2025. Je n’ai rien vu, je n’ai pas parlé avec eux. J’étais très, très concentré sur moi. J’essayais de me concentrer sur l’électronique pour trouver quelque chose » conclut le pilote Trackhouse Racing avant l’hiver.