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Jorge Martin

Le championnat MotoGP 2024 atteint son paroxysme. À deux courses de la fin, Jorge Martin, en tête du classement avec 17 points d’avance sur Pecco Bagnaia, se montre confiant et déterminé. Le pilote espagnol, malgré les rumeurs et les enjeux, affiche une sérénité qui pourrait bien faire la différence à Sepang.

Jorge Martin, le pilote madrilène de Pramac Racing, débarque en Malaisie pour l’avant-dernière course du MotoGP 2024 avec une avance précieuse de 17 points sur Pecco Bagnaia. Le jeune prodige n’a pas l’intention de céder à la pression, qu’elle vienne de Ducati ou de Michelin. Sa détermination est palpable, surtout alors qu’il se prépare à faire le grand saut vers Aprilia l’année prochaine, tandis que l’équipe toscane passera sous pavillon Yamaha.

Pour Martin, quatre deuxièmes places suffiraient pour décrocher son premier titre mondial. Cependant, il sait qu’il doit capitaliser dès cette course en Malaisie pour éviter d’attendre la dernière étape à Valence. « Pour être déjà champion ici, il faut que je marque au moins 21 points de plus que Bagnaia », a-t-il déclaré, les yeux rivés sur l’objectif.

Il n’hésite pas à évoquer les tensions passées avec Michelin : « ce qui s’est passé l’année dernière n’était pas quelque chose d’imprévisible. C’est arrivé à d’autres aussi, que ce soit à Pecco ou à moi », a-t-il noté, soulignant l’imprévisibilité des courses. « Je ne peux pas contrôler ça, alors je me concentre sur ce que je peux influencer. »

Jorge Martin : « je n’ai jamais eu de doutes sur Ducati »

Jorge Martin reste confiant envers Ducati, affirmant : « je n’ai jamais eu de doutes. Ils ont déjà tout gagné cette année. Lors du Sprint en Thaïlande, toutes les huit premières motos étaient des Ducati ! » Il sait que l’équipe lui permettra de se battre pour le titre, sans entrave. « Sepang est l’une des courses que j’ai le plus préparées. Je m’entraîne beaucoup, pas seulement physiquement, mais aussi sur les détails pour être prêt. »

En observant Bagnaia, Martin est conscient des améliorations de son rival : « j’ai hâte de voir le grand changement qu’il fait entre l’échauffement et la course. Il est clair qu’il trouve quelque chose pour être plus rapide que nous. » Mais il reste serein, conscient de l’importance de cette période décisive.

« Ces trois prochaines semaines seront les plus importantes de ma vie », conclut-il. « Je vais me battre de toutes mes forces. Si ça ne se passe pas comme je le souhaite, je ne vais pas mourir. Mais je ferai tout pour y parvenir. » Un état d’esprit de champion, à n’en pas douter, pour un pilote prêt à relever le défi et à écrire sa propre histoire dans le livre du MotoGP.

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