MotoGP, Thaïlande J1, Jorge Martin (Ducati/2) : "la moto était comme un cheval sauvage, c'est trop physique pour l'arrêter"

Jorge Martin, leader du championnat MotoGP 2024, a terminé deuxième lors des préqualifications du Grand Prix de Thaïlande. Mais derrière ce classement respectable se cache une vérité mordante : Martin bataille visiblement avec une Ducati qu’il décrit comme « nerveuse » et « difficile à dompter. »

À quelques courses de la fin de saison, Jorge Martin reconnaît lui-même le défi : « la moto était très stable jusqu’à un certain point, mais après, c’était comme un cheval sauvage. C’est trop physique pour l’arrêter. » Une déclaration qui en dit long sur l’état d’esprit du champion du Team Pramac Racing, qui sait qu’il va devoir jouer des coudes pour rester en tête.

Pour Martin, l’heure est à la patience, mais le stress se ressent. Malgré la pression, il affiche un calme apparent ce vendredi : « quand je pilote, je ne pense plus, je suis heureux. Je suis le seul à avoir beaucoup utilisé le pneu dur, c’est difficile de se décider même pour moi, mais la moyenne était bonne. »

**Jorge Martin : « Marc Marquez, Enea Bastianini et Pecco Bagnaia sont très rapides »**

Cependant, il admet que l’épreuve s’annonce corsée, avec des rivaux redoutables : « Marc Marquez, Enea Bastianini et Pecco Bagnaia sont très rapides. »

Alors que Martin s’efforce de rendre la moto « plus docile » pour éviter des manœuvres risquées, son équipe travaille sur les réglages pour stabiliser une Ducati qui semble récalcitrante. Ce souci de maîtrise n’est pas anodin : le Martinator sait que la moindre faiblesse pourrait être exploitée. « Les derniers tours seront durs, » lâche-t-il, visiblement conscient des limites physiques de sa moto.

Les regards se tournent vers dimanche : Jorge Martin, en pleine réflexion sur son championnat, a conscience que son titre est à conquérir et qu’il doit trouver rapidement le moyen d’imposer une stabilité sur une Ducati capricieuse. Sa stratégie pour la course ? « Travailler sur les réglages pour la rendre plus docile » et espérer que ses rivaux n’exploitent pas ses moindres faiblesses.