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Carlos Tatay

Carlos Tatay, pilote moto, a subi un grave accident lors d’une course en juillet 2023. Malgré une rééducation intensive, il se heurte à de sérieux problèmes financiers liés à la prise en charge de ses soins. La FIM, la Fédération espagnole et la Fédération de la Communauté valencienne, auxquelles il a demandé une indemnisation, lui auraient opposé un refus, arguant qu’il ne présentait pas de handicap suffisant pour ouvrir droit à une compensation.

En juillet 2023, la vie de Carlos Tatay a pris un tournant dramatique lors du Championnat d’Europe Moto2 à Portimao. Le pilote a subi une grave chute qui lui a causé des blessures à la colonne vertébrale. Depuis, Tatay s’est concentré sur sa guérison, partageant ses progrès et visant un retour à la compétition pour l’anniversaire de l’accident. Il a réalisé cet objectif en participant à « La Baja Aragón » en juillet, mais les défis ne se sont pas arrêtés là.

En plus de la lutte physique et psychologique pour surmonter une lésion médullaire, Tatay s’est retrouvé dans un combat administratif contre la FIM et les fédérations espagnole et valencienne. Il a publiquement dénoncé des irrégularités concernant sa rémunération, accusant les institutions de se renvoyer la balle sans résoudre sa situation. La frustration du pilote s’est intensifiée avec la réponse récente de la FIM, qui, selon lui, refuse de lui accorder l’indemnisation pour son handicap.

Carlos Tatay : « ils dépensent de l’argent pour de nouveaux bureaux, mais quand il s’agit d’indemniser les pilotes, ils ne le font pas »

Sur Instagram, Tatay a exprimé sa colère : « la FIM ne me paie que si je reste allongé sur le canapé », a-t-il déclaré, dénonçant l’injustice qu’il subit. Malgré avoir fourni toute la documentation prouvant ses blessures et son handicap, la FIM lui a répondu qu’il n’était pas reconnu comme handicapé, évoquant sa participation à des rallyes. Furieux, Tatay a critiqué la gestion de l’organisation : « ils dépensent de l’argent pour de nouveaux bureaux, mais quand il s’agit d’indemniser les pilotes, ils ne le font pas. »

Le pilote a également dénoncé la manière dont les institutions traitent les pilotes qui risquent leur vie : « c’est comme ça qu’ils nous traitent, c’est comme ça qu’ils traitent les pilotes, on pense qu’on est assurés, et c’est de la foutaise. »

Carlos Tatay est déterminé à continuer son combat pour obtenir ce qui lui est dû. « Nous allons nous battre jusqu’au bout », a-t-il conclu sur motosan, appelant à partager son histoire et à sensibiliser sur les pratiques des fédérations.

 

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