Lors du Grand Prix d’Australie, Marc Marquez s’est retrouvé dans une situation délicate au départ en raison d’un tear-off (protection de visière) qui s’est retrouvé coincé sous sa roue arrière. Cette mésaventure a considérablement compromis son départ et a également eu un impact sur les pilotes derrière lui, notamment Pecco Bagnaia qui rappelle un accord entre les pilotes sur le sujet depuis 2020 …
Lors du Grand Prix d’Australie MotoGP, Marc Marquez a dû retirer un tear-off de sa visière sur la grille de départ, ce qui a entraîné une situation inattendue. En retirant le tear-off, celui-ci a été emporté par le vent sous sa roue arrière, provoquant un patinage important des roues et compromettant son départ. Pecco Bagnaia, qui était juste derrière Marquez, a également été affecté par cette situation.
En conférence de presse, Bagnaia a décrit la scène : « j’ai vu qu’il retirait son tear-off, mais il l’a lancé du mauvais côté, car le vent soufflait de ce côté, donc il est revenu sous sa moto. Il essayait de le retirer, mais c’était sous sa moto et nous étions très proches du départ. Ce n’était pas idéal ».
Bagnaia a également expliqué comment il a dû adapter son départ à cause de cet incident : « je l’ai vu, et j’ai dit : « D’accord, je dois aller plus à droite ». Mais ensuite, Maverick Viñales a commencé à aller à l’intérieur, à gauche, et j’ai dû faire un slalom ». Cela a évidemment affecté son propre départ et sa gestion du premier virage.
Pecco Bagnaia : « nous avons parlé de ne pas jeter le tear-off au départ, mais nous n’en avons jamais fait une règle »
Marc Marquez a admis que les pilotes ont un accord verbal pour ne pas retirer les tear-offs sur la grille de départ, un principe mis en place après un incident similaire en 2020 impliquant la visière de protection de Fabio Quartararo qui est allé se loger dans le radiateur de la Ducati de Jack Miller à Misano, ce qui a entrainé son abandon. Cependant, Marc Marquez a expliqué qu’il n’avait pas eu d’autre choix car un insecte sur sa visière l’empêchait de voir correctement.
Pecco Bagnaia a reconnu que, dans ce cas, Marc avait raison : « nous avons parlé de ne pas jeter le tear-off au départ, à cause du problème qui s’est produit avec Jack Miller en 2020 à Misano, mais nous n’en avons jamais fait une règle. C’est quelque chose qui dépend du ressenti du pilote. Mais je reconnais que si vous avez un insecte sur votre visière, il est impossible de voir, ou cela vous déconcentre beaucoup, donc il est préférable de l’enlever ».
L’accord tacite entre les pilotes concernant les tear-offs est un exemple de fair-play. Le non-respect de cet accord peut créer des tensions au sein du peloton MotoGP. Chaque pilote est responsable de sa sécurité et de celle des autres. Il est donc important que chacun respecte les règles et les accords établis. Cet incident souligne aussi l’importance de la gestion des petits détails en course, et comment un élément apparemment mineur peut affecter plusieurs pilotes au départ d’une course clé.
UNREAL! 🤯@marcmarquez93's own tear-off caused his botched start! 😮#AustralianGP 🇦🇺 pic.twitter.com/DffIAPakzh
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) October 20, 2024