Les déclarations d’Alex Rins après le Grand Prix du Japon ont mis en lumière les difficultés rencontrées par Yamaha en MotoGP. Le manque d’adhérence à l’arrière, un problème récurrent, est une source de frustration pour les pilotes et l’équipe. L’arrivée potentielle d’un moteur V4 suscite de grands espoirs, mais le développement de cette nouvelle technologie prend du temps. Cependant, le même Alex Rins espère ce moteur inédit pour le projet MotoGP de la marque d’Iwata pour dès la mi-saison 2025 …
### Yamaha et le Moteur V4 : Alex Rins Dissipe les Rumeurs et Soulève des Doutes
Alex Rins s’est exprimé sur le sujet de l’arrivée en MotoGP d’un nouveau moteur V4 chez Yamaha. Alors que le constructeur utilise depuis toujours un moteur 4 cylindres en ligne, il a récemment confirmé via Lin Jarvis qu’il travaillait sur un projet de moteur V4 en parallèle, dans le but de combler l’écart avec ses concurrents. Un sujet qu’a aussi abordé le pilote officiel Alex Rins après sa 16e place décevante au Grand Prix du Japon.
Le développement d’un moteur V4 par Yamaha marque une tentative de rattraper le peloton, puisque tous les autres concurrents en MotoGP utilisent ce type de moteur pour ses avantages en termes de vitesse de pointe et d’accélération. Cependant, l’usine Yamaha reste prudente, ne souhaitant introduire ce moteur V4 que s’il prouve être une amélioration significative par rapport à l’actuel moteur en ligne.
Après la course à Motegi, Rins a clarifié la situation en déclarant : « nous n’aurons certainement pas le V4 pour les dernières courses de 2024. » Et pour ce qui est de la saison prochaine, il a ajouté : « peut-être au milieu de la saison 2025, si tout se passe bien. » Cependant, le projet V4 reste encore loin de voir le jour, car, selon Rins, Yamaha doit encore résoudre de nombreux défis techniques.
Alex Rins : « les trois pilotes Yamaha ont rencontré au Japon les mêmes soucis : pas d’adhérence et soulèvement de l’arrière au freinage »
L’un des problèmes immédiats, selon Alex Rins, réside dans le manque d’adhérence à l’arrière de la M1, un problème récurrent auquel lui, son coéquipier Fabio Quartararo et même le wild-card Remy Gardner se sont heurtés lors du Grand Prix du Japon. Rins a confié sur crash.net : « les trois pilotes rencontrent les mêmes soucis : pas d’adhérence et soulèvement de l’arrière au freinage. » Ce manque de traction complique le contrôle de la moto, surtout dans les virages serrés où la stabilité est cruciale.
Malgré ces difficultés, Rins reste objectif et reconnaît que Quartararo, fort de plusieurs années avec la M1, semblait mieux gérer ces défis : « peut-être que Fabio avait plus de contact avec l’arrière dans les zones de freinage à Motegi. Peut-être qu’il avait un meilleur réglage que nous. Mais je ne veux pas chercher d’excuses. Il était simplement plus rapide. »
À Motegi, la performance de Yamaha a été globalement décevante, avec Quartararo en 12e place et une panne d’essence qui lui a coûté une position à la dernière ligne droite. Rins a terminé à plus de 40 secondes du vainqueur, tandis que Gardner a fini à près d’une minute derrière Francesco Bagnaia. La réalité est donc que Yamaha doit non seulement améliorer l’adhérence de la M1, mais aussi accélérer le développement de son projet V4 s’il souhaite combler l’écart avec ses concurrents et redevenir compétitif sur la scène du MotoGP.