MotoGP Misano 2 J3 Débriefing Fabio Quartararo (Yamaha/7) : "J'ai eu une étape Johann Zarco"

Le Grand Prix MotoGP d’Émilie-Romagne à Misano 2 a confirmé les progrès réalisés de la moto que Yamaha met à disposition de Fabio Quartararo, mais celui-ci s’est fait une belle frayeur dans le dernier virage, avec une Johann Zarco « revival 2017 »…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles lors de son débriefing, sans la moindre mise en forme, transcrites depuis du français ce soir.

Fabio Quartararo : « J’ai eu une étape Johann Zarco où j’ai eu une panne d’essence, dans l’avant dernier virage, donc j’ai perdu 10 secondes à la fin, mais bon, je retiens plus la course qu’on a faite, avec un rythme en 1’31, donc je pense qu’on peut être satisfait de ce qu’on a fait. »

Globalement, par rapport au Sprint, ta moto, ça s’est passé comment ?
« Ça s’est bien passé. Je pense qu’on a fait un pas en avant sur le weekend d’avant. Je pense que quand même, la course a été beaucoup plus rapide que la semaine dernière, enfin, il y a 2 semaines, pour nous en tout cas. Je ne sais pas pour les autres, mais en tout cas nous on a fait tous les tours en 1’31 pratiquement, donc non, je pense qu’on peut être satisfait malgré la panne d’essence qu’on a eu dans le dernier tour. »

Tu retrouves un peu des sensations malgré le fait d’être revenu un petit peu en arrière avec la moto ?
« Je retrouve des bonnes sensations. Après, c’est sûr que le grip qu’on a sur l’angle est vraiment très moyen comparé aux autres, mais je pense qu’il faut travailler sur ça. C’est notre point le plus faible en ce moment, mais je pense que petit à petit on est sur le bon chemin. »

Comment tu vois déjà la semaine prochaine en Indonésie ?
« Circuit, j’aime bien, les conditions c’est un petit peu un circuit où il n’y aura pas beaucoup de grip au début. Et je pense que si on arrive à faire le même genre de résultats, c’est à dire vraiment se qualifier en Q 2 dès le vendredi et faire une belle course, je pense que ça serait un très grand pas en avant pour nous. »

Tu es content d’aborder cette dernière partie avec des motos qui ne vont pas trop évoluer, et où vous allez devoir vous débrouiller un peu avec ce que vous avez ?
« Franchement, je suis content d’aujourd’hui. Il y a eu ce petit point à la fin où ça m’aurait fait plaisir de terminer entre toutes les Ducati, parce que j’avais quatre Ducati devant, une Ducati derrière, et j’étais au milieu. Ça m’aurait fait plaisir de terminer 5e, mais après, voilà, je sais quel est le résultat réel. Après, c’est comme ça, et je pense que ce n’est pas une 5e ou une 7e position qui va changer ma vie. Donc je sais le rythme qu’on a eu aujourd’hui, et je pense qu’il était bon. »

La panne, c’est quoi ? C’est une erreur de calcul ?
« Aucune idée ! Aucune idée, donc il faut regarder un petit peu ce qu’il y a eu, et pourquoi ça nous est arrivé. »

La même panne que Johann…
« Exactement ! Dans le même virage. »

Il ne manquait pas grand-chose…
« Franchement, il ne manquait pas grand chose aussi pour ne pas finir du tout, parce que un virage avant, je ne terminais pas la course. Donc là, j’ai réussi vraiment à terminer la course. J’ai perdu une dizaine de secondes, mais bon, ça va. »

Le fait que vous alliez sur des courses où il n’y a pas eu d’essais, pas eu deux courses, pas eu d’essais privés, c’est un peu un motif d’inquiétude ?
« Peut-être pas d’inquiétude, mais surtout les conditions, ça sera assez assez important, donc on va essayer de donner le maximum et voir si on peut faire quelque chose de positif. »