Certaines signatures redéfinissent un sport, et celle de Marc Marquez pour l’équipe Ducati Lenovo en est une. Le sextuple champion MotoGP jouira l’an prochain de la machine de référence actuelle en version officielle dans le championnat. Pendant deux saisons, Marquez pilotera la Desmosedici dernier cri, un privilège partagé avec Pecco Bagnaia et Fabio Di Giannantonio, ce dernier dans le cadre du Pertamina Enduro VR46 Team.
L’arrivée de Marc Marquez dans l’équipe officielle de Ducati est un véritable coup de théâtre. Alors que Jorge Martin semblait destiné à ce poste, Marquez a su exploiter les performances de la GP23 au maximum, convaincant qu’il était le meilleur choix. Ce retournement a laissé Martin, qui s’était battu deux saisons durant pour ce guidon, avec un goût amer de trahison. Ducati, face à cette situation, a dû faire un choix, et c’est Marc Marquez qui l’a emporté.
Mauro Grassilli, récemment nommé directeur sportif de Ducati Corse, a joué un rôle clé dans cette décision. Il a succédé à Paolo Ciabatti, qui s’occupe désormais des activités tout-terrain de Ducati. Grassilli, dans une prise de décision stratégique, a pesé tous les éléments dès le début de la saison. Comme il l’explique dans le podcast « A Tutto Gas », la décision de signer avec Marquez « a commencé à prendre forme à Barcelone, avant même d’aller au Mugello« . C’est là que Ducati a choisi de se tourner vers l’avenir avec le n°93.
Mauro Grassilli, Ducati : « je ne suis pas intimidé par la gestion de Marc Marquez. Je suis convaincu que nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire »
Grassilli révèle également que l’équipe a scruté les performances d’Enea Bastianini, Jorge Martin et Marc Marquez depuis la première course au Qatar. Ducati a ainsi évalué, course après course, quel pilote serait le plus apte à contribuer à l’avenir de l’équipe. Pour Grassilli, « nous avons consulté nos sponsors, et tous ont soutenu la décision de recruter Marc« .
Cependant, avec l’arrivée de Marc Marquez, certains s’interrogent sur l’ambiance au sein de l’équipe. Jusqu’à présent, Pecco Bagnaia et Enea Bastianini ont su maintenir une bonne relation. Mais l’arrivée de Marquez pourrait changer la donne. Grassilli, lui, reste confiant : « je ne suis pas intimidé par la gestion de Marquez. Je suis convaincu que nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire. »
L’intégration de Marquez chez Ducati pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère pour le MotoGP.
