Marc Marquez ne passe pas un bon week-end à Silverstone dans le cadre d’un Grand Prix de Grande Bretagne qui lui propose une rentrée agitée après la sérénité de la pause estivale. La remise en route lors de la course des champions Ducati à Misano l’avait mis sans préchauffage sur des charbons ardents et ses retrouvailles avec le plateau MotoGP n’ont pas baissé la température. Au contraire, avec des pics venus du camp Ducati, même si, comme il le rappelle, il n’est jamais cité par les pourfendeurs qui ont choisi le déroulé des qualifications comme angle d’attaque …
Qui plus est, Marc Marquez n’est pas à son aise dans ce Grand Prix où il connait les affres de la chute. Avec sa GP23, il marque le pas face aux GP24, ne manquant pas de rappeler le fait de ne pas pouvoir profiter des dernières innovations que la Ducati officielle installe. Ce qui l’amène, petit à petit, à se distancer des meilleurs de la course : « Ducati démarre et s’améliore au cours de la saison. C’est ce qui change la donne. Il y a trois ou quatre pilotes qui vont plus vite que moi ». Et ils sont en GP24.
Il est aussi rappelé au futur officiel Ducati les mots prononcés par Pecco Bagnaia au sujet du déroulé des qualifications. L’Italien a été très critique envers les pilotes qui ont essayé de le suivre pendant la Q2 – parmi lesquels Marquez -, qualifiant de « ridicule » la démarche.
Marc Marquez : « Pecco Bagnaia n’a pas prononcé mon nom, je ne me suis pas senti visé »
Sur cette situation, il a répondu : « il n’a pas prononcé mon nom, je ne me suis pas senti visé ». Puis il a développé : « j’aurais aimé être dans la situation de Bagnaia et qu’ils suivent mon sillage. Cela signifie que tu es le plus rapide. Pour moi, c’est la moto qui fait la différence, et ceux qui manquent de quelque chose, eh bien, ils cherchent la roue pour obtenir un peu plus, ce petit avantage que le sillage ou une roue peuvent vous apporter ».
Il insiste : « pour moi, cela fait partie du spectacle et il sera toujours là. S’ils veulent l’éviter, ils devront passer par une Superpole, mais c’est déjà là en Superbike et c’est pénible ». Marc Marquez termine en contre-attaquent : « c’est le premier Grand Prix depuis le début de la saison dans lequel je cherche un sillage. Si c’est dangereux ? Si vous êtes hors de la ligne ce n’est pas dangereux. Cela le devient si vous dérangez un autre pilote. Par exemple aujourd’hui Marco Bezzecchi est sorti au virage 3 en passant entre moi et Di Giannantonio. Mais si vous ne dérangez pas les autres ce n’est pas un problème ». Décidément, cette dernière partie de saison commence sous une certaine tension …
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