Jorge Martin est passé de la victoire assurée à la chute douloureuse lors du Grand Prix d’Allemagne, offrant malgré lui la victoire à Pecco Bagnaia. Alors qu’il menait la course, une erreur au premier virage, à seulement deux tours de la fin, l’a envoyé dans les graviers, laissant Bagnaia prendre la tête et la victoire comme les commandes du championnat.
Jorge Martin a exprimé sa frustration lors de la conférence de presse après sa troisième chute de l’année : « c’est frustrant. J’ai passé un très mauvais moment dans le motor-home, ce n’est pas facile d’assimiler ces choses. On peut frapper les murs, mais ça ne sert à rien… et je l’ai fait. Tu peux te mettre à pleurer… mais à la fin, il faut laisser tomber, laisser sortir et regarder vers l’avant. »
Cette chute rappelle un incident similaire à Jerez, où Martin a également perdu une course qu’il semblait contrôler. Il est maintenant temps pour lui d’analyser soigneusement ces erreurs qui pourraient lui coûter cher dans la course au championnat : « c’est un moment important dans ma carrière pour comprendre pourquoi. Qu’est-ce qui ne va pas ? Il y a déjà deux chutes en tête cette année, une situation très similaire. Je ne sais pas si c’est au niveau mental ou au niveau de mon pilotage. Je n’ai pas d’autre choix que de me relever, de continuer à me battre, d’analyser froidement ce qui s’est produit et de me concentrer sur ma meilleure version. »
Jorge Martin : « deux tours avant, j’étais le roi du paddock, maintenant je ne suis pas le pire non plus »
Martin n’a pas voulu entrer dans les détails sur les raisons précises de sa chute, mais il a insisté sur le fait que ce n’était pas un problème de motivation ou de concentration : « je ne pense pas que ce soit dû à la motivation. Deux tours avant, j’étais le roi du paddock, maintenant je ne suis pas le pire non plus. Ce sont des choses qui peuvent arriver, je dois regarder froidement ce que c’est. »
La course, selon Jorge Martin, était « parfaite » jusqu’à sa chute : « il y a eu un moment où Pecco m’a dépassé, mais cela m’a aussi aidé à économiser plus de gomme. J’avais l’air très fort à la fin de la course. Pecco n’avait pas réussi à rattraper la distance, cela aurait été difficile pour lui. Bien sûr, c’était une bonne course jusque-là, c’était dommage de tomber. »
Avec encore 11 Grands Prix et 407 points à distribuer, Martin sait qu’il a encore le temps de combler les 10 points qui le séparent de Bagnaia au classement général : « je préfère que ça m’arrive maintenant que ça m’arrive en Malaisie. Maintenant, la pression est sur Pecco, je vais continuer à travailler. » Le Martinator part en vacances déterminé à revenir plus fort et à corriger les erreurs qui l’ont éloigné de la victoire au Sachsenring.
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