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Le Grand Prix d’Allemagne au Sachsenring, neuvième manche du Championnat du monde MotoGP, a vu le retour de Miguel Oliveira au premier plan. Mais ce n’est pas la joie qui prédomine pour autant dans l’équipe américaine…

On le sait, les Aprilia, et dans une moindre mesure les Yamaha, apprécient les pistes au revêtement peu adhérent, comme cela est le cas sur le circuit allemand. En fait, ces conditions nivellent un peu le niveau de motricité et permettent aux RS-GP italiennes de venir taquiner les habituels ténors de la catégorie, ce qu’elles ont effectivement fait tout le week-end, Miguel Oliveira se qualifiant deuxième, Raul Fernandez troisième, Maverick Vinales septième, après le forfait d’Aleix Espargaro.

Dans le Sprint, alors que tout le monde utilise un pneu arrière tendre, Miguel Oliveira a pu tirer profit de cet état de fait et est brillamment monté sur la deuxième marche du podium.

« C’est très bien ! J’étais un peu nerveux aujourd’hui car je ne savais pas ce que j’attendais de la course. Je savais que j’avais un bon rythme, mais quand vous vous battez pour quelque chose de vraiment significatif, c’est toujours différent des essais. Je pense que j’ai fait du bon travail, je n’ai pas fait d’erreur, mais je n’avais plus rien en réserve quand j’étais derrière Martin. De plus, lorsque la pression de mon pneu avant est montée un peu trop haut, j’ai commencé à avoir du mal à gérer l’avant. À ce moment-là, il a commencé à s’éloigner un peu de moi et je n’ai rien pu faire d’autre. Le pneu est ensuite revenu, mais nous avons gardé le même rythme. Je ne regrette rien, je suis content d’avoir terminé deuxième et je suis curieux de voir à quoi ressemblera la course demain. »

Malheureusement, les 30 tours du Grand Prix nécessitaient le pneu arrière dur pour tous les pilotes, et avec un niveau d’adhérence pneumatiques un peu moindre, les Aprilia ont peiné bien davantage pour tenter de suivre le rythme imposé par les Ducati. De retour à son box, Miguel Oliveira voit même le verre à moitié vide au lieu de se réjouir de sa sixième position sous le drapeau. Le pilote Trackhouse Racing constate avec impuissance la suprématie des machines de Borgo Panigale, et constate que celles-ci ne cessent de progresser tout au long du week-end jusqu’à culminer le dimanche…

« La course d’aujourd’hui ? Vraiment, vraiment difficile ! Je savais, en finissant hier, que la course d’aujourd’hui allait être très difficile avec les gars des Ducati. J’ai tout donné, mais je n’ai pas pu faire une différence pour être avec eux. Dès le départ, il y avait une différence l’adhérence en motricité. Ils ont juste plus de stabilité, plus d’adhérence et je n’ai pas pu faire mieux. C’est comme ça. C’est comme s’ils attendaient le dimanche pour tout sortir, et ce week-end a été le premier où j’ai pu vraiment être là. Toutes les sessions, j’étais dans le top 3, le top 2, le top 5. Vous savez, des temps au tour réguliers et compétitifs. Je pensais que j’avais ce qu’il me fallait, une bonne place pour me battre pour quelque chose. Mais quand j’ai commencé la course, mon dieu, ils étaient vraiment très forts. »

Quant à l’avenir, le numéro 88, qui a pu observer les GP24 de près en course, ne voit aucune réelle raison de se réjouir…

« C’est sûr que c’est un bon signe, c’est bien de voir les points sur lesquels nous devons travailler, mais la façon de les résoudre est une autre histoire, et chez Ducati aussi ils sont en constante évolution. Cette saison, je pense qu’ils mettent tout ensemble pour faire une meilleure moto pour l’avenir, donc ce ne sera pas facile. Nous verrons bien. »

Résultats du Grand Prix d’Allemagne MotoGP 2024 au Sachsenring :

 Crédit classement : MotoGP.com

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