Raul Fernandez a brillamment décroché une place en première ligne au Grand Prix MotoGP d’Allemagne, terminant à une probante troisième place après s’être qualifié en Q2 depuis la Q1. Cependant, sa performance lors de la course Sprint a été décevante, le voyant chuter à la 14ème place. Sans accuser personne directement, il a expliqué que des erreurs dans la gestion de la pression des pneus avaient été commises.
A l’arrivée, le pilote TrackHouse toujours sur l’Aprilia de l’an passé ne cachait pas sa frustration : « je suis mal, très mal. Je suis très en colère ». Puis il explique : « nous sommes une équipe et quand il y a une erreur, c’est une erreur d’équipe. Ici, il y en a eu une qui a fait que la moto ne fonctionnait pas. Je suis très frustré et en colère, mais je ne peux blâmer personne, car lorsque nous tombons, nous tombons tous, et lorsque nous gagnons, nous gagnons tous. L’équipe donne le meilleur d’elle-même et je fais de mon mieux, mais c’est vrai que je suis très frustré et surtout en colère en raison de la bonne performance que faite le matin, en termes de rythme et de qualifications. C’est dommage pour ce sprint ».
Certes, mais quel était fondamentalement le problème ? « Un problème de pneu » répond-il avant de développer : « c’est le problème de toujours essayer de s’adapter à la nouvelle règle que nous avons, ce qui est difficile et la pression est devenue trop forte et la moto était incontrôlable. En fin de compte, je ne pouvais ni m’arrêter ni tourner. Le côté gauche était très chaud, il faisait très chaud et je ne pouvais pas piloter la moto. Je n’avais pas le rythme pour gagner, mais j’avais le rythme pour entrer dans le top 5 et finalement le rythme était pénible. En faire plus c’était tomber ».
Raul Fernandez : « c’est le problème de toujours essayer de s’adapter à la nouvelle règle sur la pression des pneus que nous avons »
Raul Fernandez ne dédouane pas son équipe avec la montée du mercure ce samedi au Sachsenring : « non, non, non. Bien au contraire. J’ai déjà dit hier que le problème avec notre moto, la version 2023, c’est que nous utilisons beaucoup la roue avant et c’est un problème car, quand on veut régler sur des circuits très asymétriques, ça va au millimètre et il y a eu une erreur. Je ne blâme rien, car tout le monde se donne à cent pour cent, mais je suis en colère parce que nous avons perdu une bonne opportunité. Il faut apprendre et demain il y en aura une autre. Nous avons montré que nous sommes rapides ».
Dimanche sera un autre jour. Du moins, l’équiper d’un Oliveira second au même Sprint le souhaite : « j’espère que oui. Je me sentais très bien avec la moto et je pense que le rythme a été très bon. Quand j’ai roulé avec eux, ces trois tours avant que je ne puisse même plus piloter, je me sentais très fort, donc je pense que oui. Peut-être pas pour le podium, mais je pense qu’un objectif réaliste est le top 5 ».
Raul Fernandez espère transformer sa frustration en motivation pour la course de demain, convaincu qu’il a le potentiel de terminer parmi les meilleurs, malgré les défis rencontrés.
MotoGP, Sachsenring J2 : les classements
Crédit motogp.com