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Fabio Quartararo

L’incident des pressions de pneus qui a coûté un podium inattendu à Fabio Quartararo lors du Sprint de Jerez continue de susciter des discussions. Le pilote de Monster Yamaha a reçu une pénalité de huit secondes après une remontée spectaculaire, passant de la 23e à la 3e place, un exploit remarquable dans une course marquée par de nombreuses chutes.

Expliquant la situation, le directeur de l’équipe Monster Yamaha, Massimo Meregalli, a décrit les défis uniques que Quartararo a dû affronter, débutant pratiquement en fond de grille. « Nous avons reçu une pénalité de huit secondes pour une pression des pneus inférieure aux recommandations, avec une différence très minime, » a expliqué Meregalli. « Lorsqu’on part de si loin, on s’attend généralement à ce que le pilote soit dans un flux d’air plus chaud à cause du peloton, ce qui n’a pas été le cas pour Fabio qui a trouvé un espace devant lui, et cela a influencé la pression des pneus. »

Cette chute de pression, selon Meregalli, était inattendue et non intentionnelle : « c’était une série de circonstances imprévues. Fabio se retrouvant avec une piste libre devant lui a contribué à la baisse de la pression des pneus. Il n’y avait aucune intention de contourner les règles. »

Quatre autres pilotes en plus de Fabio Quartararo ont été sanctionnés

Wilco Zeelenberg, manager de l’équipe TrackHouse, dont le pilote Raul Fernandez a également été pénalisé pour un problème similaire, a partagé son analyse : « la pression des pneus de Raul était trop basse. Comme il n’avait pas de concurrent direct devant lui pendant une bonne partie de la course, le pneu a refroidi, ce qui a probablement mené à cette infraction. »

Les conditions de course, plus lentes en raison de l’humidité de la piste, ont également joué un rôle dans ces complications techniques. Zeelenberg et Meregalli soulignent tous deux la complexité de prévoir les bonnes pressions de pneus, un calcul souvent comparé à une prévision météorologique pour sa difficulté.

Les conséquences de ces pénalités ont été largement ressenties. Non seulement Quartararo a perdu un podium bien mérité, mais Dani Pedrosa, qui a bénéficié de la pénalité pour monter sur le podium, n’a pas eu l’occasion de célébrer ce résultat devant ses fans. La saison 2024 ayant supprimé les avertissements pour une première infraction, les équipes sont désormais sous une pression accrue pour éviter de telles erreurs, qui coûtent cher non seulement en points mais aussi en termes de moral. La pénalité pour être sous pression lors d’un Grand Prix est désormais de 16 secondes, soit le double que lors du Sprint.

MotoGP, Espagne : classement Sprint

Crédit classement motogp.com

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