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Pecco Bagnaia

Francesco Pecco Bagnaia aborde le Grand Prix d’Espagne à Jerez avec un mélange d’optimisme prudent et de réalisme technique, espérant capitaliser sur ses victoires précédentes tout en surmontant les défis actuels de sa Ducati Desmosedici GP24. « Jerez est toujours un point fort de ma saison, et j’ai de bons souvenirs ici. Mais cette année, nous affrontons quelques problèmes qui freinent notre performance. Heureusement, nos récentes découvertes à Austin pourraient nous permettre de progresser ce week-end », partage Bagnaia.

Le pilote italien, qui se trouve à 30 points du leader du championnat, Jorge Martin, est déterminé à combler cet écart. Cependant, il reconnaît que les vibrations persistantes de la moto ont été un obstacle majeur : « nous avons quelques soucis avec des vibrations. Michele Pirro a testé ici récemment et n’a pas rencontré de problèmes, donc j’espère que ce sera la même chose pour nous. La piste devrait offrir assez d’adhérence, et si tout se passe comme prévu, nous devrions être compétitifs. »

Interrogé sur la manière de gérer ces vibrations indésirables, Bagnaia reste philosophe : « parfois, il n’y a pas grand-chose à faire à part attendre que cela passe. C’est frustrant, car cela semble lié aux pneus neufs et varie d’un tour à l’autre. Pour l’éviter, nous devons parfois sacrifier la vitesse en courbe, ce qui n’est pas idéal. »

MotoGP Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia : « Aprilia semble avoir trouvé un excellent équilibre »

Lorsqu’on lui demande de commenter les affirmations selon lesquelles l’Aprilia est actuellement la meilleure moto du MotoGP, Bagnaia reste diplomate : « chaque constructeur a sa force. Dall’Igna dirait que Ducati est au top. Aprilia semble avoir trouvé un excellent équilibre, même s’ils ne sont pas les plus rapides en ligne droite, leur stabilité et leur adhérence sont impressionnantes. »

Quant à son sentiment personnel sur la moto cette saison, Pecco Bagnaia donne une note mitigée : « au Qatar, c’était parfait, un 10 sur 10. Mais à Portimao et Austin, seulement un 6. Nous avons encore du chemin à faire. Heureusement, nous avons des plans pour essayer de nouvelles approches ce week-end, et les tests de lundi sont déjà stratégiquement planifiés pour explorer d’autres solutions. »

Avec une confiance inébranlable en son équipe et la capacité d’améliorer continuellement, Bagnaia se prépare à relever les défis de Jerez, un circuit historiquement favorable, mais cette fois avec l’espoir prudent de redécouvrir la forme qui l’a mené au sommet du MotoGP.

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