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A l’issue du Grand-Prix MotoGP des Amériques sur le COTA à Austin, la conférence de presse a réuni Maverick Vinales, Pedro Acosta et Enea Bastianini pour répondre aux diverses questions des journalistes.

Derrière un Maverick Vinales en état de grâce ce week-end au Texas, le pilote rookie de l’équipe Tech3 continue de nous époustoufler en terminant déçu 4e du Sprint puis 2e d’un Grand Prix dont il a tiré un immense plaisir…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Mesdames et Messieurs, bienvenue à la conférence de presse d’après-course du Red Bull Grand Prix des Amériques, une course folle et classique ici au COTA. Le vainqueur de la course, Maverick Vinales, pilote pour Aprilia Racing, est à féliciter ! Maverick a réalisé le triplé ce week-end : Pole position, victoire au Sprint et victoire au Grand Prix, ce qui fait de lui le premier pilote de l’ère moderne du MotoGP à gagner pour trois constructeurs différents. Bravo Maverick ! Deuxième pour son premier départ en première ligne, le pilote Red Bull GASGAS Tech3 Pedro Acosta a réalisé une autre course incroyable. Le pilote de l’équipe Ducati Lenovo, Enea Bastianini, complète le podium d’aujourd’hui ici au COTA.

Deuxième place, alors qu’il n’en était qu’à sa troisième course en MotoGP, il a été la star du spectacle et il s’est encore montré à la hauteur aujourd’hui. C’est la première fois, Pedro, que vous menez la course en MotoGP. Vous avez même mené le Grand Prix deux fois, après la chute de Marc Marquez à mi-parcours. Deuxième ici à Austin, vous avez passé un autre test important. Avez-vous apprécié cette course, parce que de notre point de vue, elle a été très passionnante ?
Pedro Acosta : « Oui, c’est sûr. Je parlais avec mon manager avant et je lui ai dit que depuis l’époque de la Moto3 où je dépassais de nombreux pilotes dans la même course, où j’avais des contacts et tout le reste, je ne m’étais pas amusé comme ça. Je veux dire que c’est l’une des courses les plus amusantes de ma vie, et ce, bien que je n’ai pas gagné la course. Mais en tout cas, c’ela a été super bien dès le début de la course. Aujourd’hui, c’était un peu difficile, parce que nous n’avions pas essayé le pneu arrière médium de tout le week-end, et c’était peut-être un point d’interrogation pour moi. Vous savez, venant de la Moto2, nous n’utilisons que le même composé pendant tout le week-end et toute la saison. C’est vrai que j’étais un peu nerveux avant la mise en grille. J’ai vu son équipe (Vinales) parler avec tout le monde et je me dis « qu’est-ce qu’il va faire ? », mais quoi qu’il en soit, j’ai vraiment apprécié la course, vous savez, et tout le week-end. »

A ce moment, Maverick Vinales intervient pour dire : « Désolé, mais j’ai pensé la même chose, « qu’est-ce qu’ils vont faire ? », parce que tout le monde était avec les pneus tendres et je me suis posé la question. Si Pedro changeait, ce serait peut être mieux pour moi de changer, mais tu n’as pas changé. »

« Non, non. C’est sûr, parce que sinon, je n’aurais pas fini la course (rires). »

A la fin, vous étiez toujours en train de pousser et d’essayer de rattraper Maverick. Quand avez-vous compris que ça ne marcherait pas ?
« Personne au monde ne pouvait le rattraper aujourd’hui ! Je veux dire qu’il suffit de regarder le rythme. Hier égalment, j’ai vu que le rythme qu’il avait dans le Sprint était d’un autre monde ici. C’est pour cela qu’aujourd’hui c’était difficile. J’ai essayé, quand il a commencé à me dépasser, j’ai essayé de le bloquer et tout ça, mais aujourd’hui, c’était vraiment très difficile. Vous savez, j’ai parlé avec lui du fait que lorsqu’il m’a doublé, j’ai essayé de freiner plus fort dans le freinage de 12, et il m’a été impossible de le doubler.
C’est pour cela qu’aujourd’hui n’a pas été mon jour. »

Pedro, vous êtes encore très, très nouveau dans cet exercice. Est-ce que les temps au tour s’améliorent facilement ou est-ce que vous avez l’impression d’être constamment au bord du désastre à chaque tour ? Quelles sont vos sensations lorsque vous vous habituez à la moto ?
« Eh bien, nous nous améliorons. Je veux dire que nous ne savons pas où est la limite de la moto pour le moment. Comme vous le voyez, je n’ai pas beaucoup de chutes et cela signifie que nous avons encore de la marge. Quoi qu’il en soit, nous ne touchons pas vraiment aux réglages de la moto. Vous savez, j’ai les mêmes réglages depuis le test de Valence et nous nous concentrons seulement sur la façon dont je pilote la moto, parce que parfois j’ai des moments vraiment similaires au style Moto2. Parfois je peux avoir un peu de blocage ou quoi que ce soit d’autre dans les pneus, car les Dunlop de Moto2 sont complètement différents des Michelin pour le MotoGP. Pour cela, nous essayons de travailler sur moi-même, plus que sur la moto, et nous essayons de trouver mes limites. »

Pedro, vous avez dit qu’après la course Sprint, vous aviez pris note de ce que Marquez et Martin ont fait. Quelles sont ces notes que vous avez prises ? Et comment cela vous a-t-il amené à améliorer votre course différemment aujourd’hui de la course Sprint ?
« Vous voyez, je peux mieux gérer les pneus parce qu’hier c’était complètement le bordel. Quand Jorge m’a doublé, j’allais de plus en plus lentement, et Aleix était aussi proche de me doubler. Aujourd’hui, j’ai vraiment essayé de gérer dans tout le T1 et dans ce virage à droite, et ça a marché. A propos des freinages, aujourd’hui quand j’ai vu quelqu’un sur la gauche, j’ai laissé un peu d’espace pour essayer de le redépasser à la sortie, parce qu’hier quand Jorge m’a dépassé, il m’a un peu bloqué, et peut-être que c’est la raison pour laquelle je n’ai pas pu avoir la chance de partir avec lui dans la ligne droite arrière. »

L’année dernière, nous avons souvent eu le problème que les coureurs ne pouvaient pas suivre un autre coureur parce que le pneu avant était en surchauffe. Aujourd’hui, il y a eu des poursuites tout au long de la course et vous avez tous suivi d’autres coureurs que vous avez pu facilement dépasser par la suite. Ce problème a-t-il été résolu cette année ?
« Pour moi, cette règle sur les pneus, les pénalités et ces choses-là étaient assez nouvelles pour les usines, et elles n’ont pas vraiment eu le temps de comprendre et de travailler dessus. Dans notre cas, ils travaillent beaucoup et nous sommes capables de suivre les motos et de ne pas avoir de gros problèmes, seulement au freinage, mais cela se produit avec l’aéro et sans l’aéro. En tout cas, je pense que, comme je l’ai dit, c’était assez nouveau pour tout le monde l’année dernière, et maintenant tout le monde commence à mieux l’utiliser, et à y penser aussi quand ils construisent une nouvelle moto. »

Résultats du Grand Prix des Amériques MotoGP 2024, au COTA à Austin :

 Crédit classement : MotoGP.com

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