Jonathan Rea, le nouveau pilote Yamaha en Superbike, a connu un début de saison tumultueux mais a finalement inscrit ses premiers points de la saison 2024 lors de la deuxième course principale à Barcelone, terminant à une respectable huitième place. Cette performance vient après une série de difficultés, notamment un embrayage brûlé lors de la première course et des problèmes lors de la course de sprint.
Jonathan Rea, lors d’une entrevue avec Speedweek, a exprimé sa frustration mais aussi son espoir pour l’avenir : « ce week-end a été éprouvant. Entre un embrayage brûlé et des problèmes de rétrogradation, j’ai dû lutter pour chaque position. Mais finalement, nous avons marqué quelques points. C’est un petit pas, mais c’est dans la bonne direction ».
Le sextuple champion du monde a reconnu les défis rencontrés depuis le début de la saison : « après un début difficile en Australie, nous avons fait des progrès lors des essais ici à Barcelone. Malheureusement, ces améliorations ne se sont pas encore traduites en succès en course. La piste de Barcelone ne joue pas en faveur de la R1, rendant les dépassements difficiles ».
Jonathan Rea : « avec Yamaha, je ne m’attendais pas à ce que le début soit si compliqué »
Concernant ses attentes pour la suite de la saison, Rea reste optimiste : « nous avons été plus lents que ce que nous avions anticipé, mais je suis convaincu que nous pouvons nous améliorer. Je ne m’attendais pas à ce que le début soit si compliqué. Cependant, j’aime la moto, et je suis convaincu que nous pouvons trouver le chemin du succès ».
Il souligne également la nécessité de patience : « nous devons faire confiance au processus. Je suis persuadé que nous avons l’équipe et les compétences nécessaires pour progresser. Nous visons plus haut que la huitième place. Nous avons juste besoin de temps pour tout assembler ».
Jonathan Rea conclut avec une note d’humour : « peut-être que j’ai porté malheur quelque part, qui sait ? Mais je suis sûr que nous surmonterons ces obstacles. Nous avons juste besoin de temps et de patience ». Un discours qui pourrait tout aussi bien coller au projet M1 en MotoGP.