MotoGP Portugal J3, Marc Marquez (Ducati/16) : « peut-être que Pecco a été un peu trop optimiste, mais ça ne méritait pas d’être sanctionné »

Le Grand Prix du Portugal en MotoGP a été marqué par un incident notable entre Marc Marquez et Pecco Bagnaia, les plaçant malgré eux sous les projecteurs. À seulement trois tours de la conclusion, Marquez, l’octuple champion du monde, a lancé une offensive sur Bagnaia, en difficulté à ce moment de la course, pour la cinquième place. Bagnaia a riposté, leurs trajectoires se sont croisées, et tous deux ont chuté, repartant bredouilles. La direction de course a ensuite convoqué les deux pilotes, concluant à un « incident de course ».

Marc Marquez a partagé ses réflexions avec Sky Sport sur ce Grand Prix du Portugal : « c’était clairement un incident de course, résultant en une chute pour nous deux et l’absence de points marqués » dit-il. « J’étais serein, j’avais calculé mon coup, sachant que Pecco était en difficulté, j’étais prêt à le dépasser, car je me sentais plus rapide. Notre collision était inattendue ».

Il ajoute : « avant la course, l’atmosphère était détendue, c’est une de ces situations limites qui ne mérite pas une sanction pour Pecco, ces incidents arrivent. Si le contact se produit au premier tour ou lors d’une bataille pour un podium ou une victoire, cela peut arriver ».

Marc Marquez : « Pedro Acosta a réalisé de nombreux dépassements, guidé par son instinct, c’était fascinant à observer depuis l’arrière »

Marc Marquez fait aussi remarquer : « cette année, j’agis avec plus de réflexion. Nous nous disputions une cinquième ou sixième place, il avait peut-être un ou deux points d’avance, peut-être Pecco a-t-il été un peu trop optimiste. Mais c’est du passé, maintenant on fait table rase ».

Alors il passe à autre chose : « ce week-end, j’ai montré de la vitesse, j’ai eu trois chutes, non pas par excès d’attaque, mais en raison de réflexes que je dois encore maîtriser. Même lors de l’échauffement, je suis sorti de piste au troisième virage quand mon pied a glissé du repose-pied ».

Puis il termine : « sur l’avantage de partir en tête, je le dis depuis deux ou trois ans, et je ne suis pas le seul. Lorsqu’on est en arrière, la pression des pneus augmente considérablement. À propos d’Acosta ? Il a réalisé de nombreux dépassements, guidé par son instinct, c’était fascinant à observer depuis l’arrière ».

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Crédit classement motogp.com