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Jack Miller Qatar

Jack Miller entame une année importante au Qatar. L’an dernier, l’Australien était relativement loin de son coéquipier Brad Binder, et son guidon va devenir de plus en plus convoité à mesure que la KTM RC16 progressera, ou que Pedro Acosta explose, au choix. Toujours est-il qu’après une saison 2023 en demi-teinte, « Thriller » compte bien revenir aux affaires, et cela commence dès la première séance libre au Qatar, achevée en 9e position, soit largement en dessous de la deuxième session disputée sous la pluie, conclue en 4e place ; on sait combien il aime ces pistes difficiles.

Les autres ont galéré, lui s’est plutôt amusé. Jack Miller, spécialiste du mouillé, n’a pas été trop désarçonné par les conditions singulières de la deuxième séance d’essais. « C’étaient des conditions particulières, mais les sensations étaient bonnes. Nous avons eu une séance sur le sec le matin, c’est donc bien pour demain » confiait-il aux micros de Speedweek. Il poursuit : « Le mélange de l’eau et du sable faisait comme de la boue ! Quand on suivait quelqu’un, la moto devanait complètement sale. Heureusement que KTM vient du motocross. Sur la fin, ça glissait, mais c’était amusant ». Sacré Jack. Devant de tels propos, on est obligé d’admettre qu’il reste à part dans le paysage motocycliste actuel.

 

 

La KTM, comme chaque année, progresse. Cette fois, la firme de Mattighofen a insisté sur l’électronique, un point qui avait chagriné Miller lorsqu’il avait découvert son nouveau jouet. « C’était l’un de nos grands axes de progression. Je n’avais pas du tout aimé la gestion électronique de la machine, notamment en début de saison. » Cela va mieux, donc, alors attention à lui, bien sûr, mais aussi et surtout à Brad Binder et Pedro Acosta, déjà largement plus en vue.

 

Jack Miller Qatar

Photo : Michelin Motorsport

 

Vient le sujet qui fait polémique. Certains pilotes, devant les conditions particulières de la FP2, ont été se plaindre à la direction de course en poussant pour le décalage du Practice demain, la séance qui compte pour les qualifications. Johann Zarco voulait qu’il soit disputé ce soir même sous la pluie, et Miller est de son avis. « C’est notre travail d’aller vite peu importe les conditions. Nous ne devrions pas pleurer quand il pleut ou qu’il y a du vent, mais plutôt tirer le meilleur parti de ce que nous avons. Qu’est ce que ça veut dire ? » Il n’a pas apprécié car il sait aussi qu’il avait un bon coup à jouer sur le mouillé.

Que pensez-vous de cet imbroglio ? Dites-le nous en commentaires !

Classement de la FP1 MotoGP au Grand Prix du Qatar 2023 :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : KTM MotoGP

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