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Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo, l’un des pilotes les mieux rémunérés de l’histoire du MotoGP, prévient que l’introduction des courses Sprint entraînera probablement des demandes d’augmentation de salaire de la part des pilotes. Il souligne que l’ère dorée du MotoGP, où les champions étaient généreusement rémunérés par les marques, a changé. L’ancien pilote de Ducati se souvient d’une époque où il bénéficiait de contrats lucratifs, notamment avec Ducati, mais il note que la pandémie de Covid a entraîné une réduction des salaires des pilotes…

Dans son analyse sur le podcast Tengo un Plan Jorge Lorenzo rappelle d’abord son propre parcours financier, commençant par des revenus modestes dans les classes intermédiaires avant de signer des contrats prestigieux avec Yamaha et Ducati, lui permettant de vivre un style de vie luxueux : «  au début, je n’avais pas encore acheté de voiture de sport, je conduisais une Fiat 500 » se souvient un « Por Fuera » qui a notamment pu compter sur une période vraiment chanceuse d’un point de vue économique, notamment pendant les deux années avec Ducati, avec un chèque à huit chiffres signé de l’usine de Borgo Panigale …

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Jorge Lorenzo : « je ne comprenais pas, les gens riches, j’étais content de ma Fiat 500. Mais ensuite j’ai compris… »

Puis Jorge Lorenzo ajoute : « je ne comprenais pas, les gens riches, ce que signifie conduire une Ferrari ou une Mercedes. Non, je ne l’ai compris que plus tard, j’étais content de ma Fiat 500. Mais ensuite j’ai compris… ». Puis il regrette que les salaires des pilotes aient diminué après la pandémie, les usines profitant de la situation pour réduire les coûts : « les marques en ont profité pour diviser un peu les salaires par deux. À part Marc Marquez, nous ne gagnons plus ce que nous avons gagné durant les 10-15 dernières années. Rossi, Pedrosa, Marquez, Stoner et moi avons obtenu de très bons contrats, maintenant ils paient moins ».

Reste que depuis l’an passé, ce sont les courses qui, elles, n’ont pas été diminuées de moitié mais bel et bien doublées, ce qui va peser selon e quintuple Champion du Monde sur les prochaines négociations en vue de 2025 : « maintenant, ils doublent les courses, même si elles sont plus courtes, et dans le prochain contrat, les pilotes voudront gagner plus. La prime et le salaire seront doublés, car il y aura le double du nombre de courses » prédit Jorge Lorenzo.

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