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Jack Miller

La saison 2024 n’a pas encore commencé sur la piste, mais dans les coulisses la campagne 2025 est déjà en intense négociation et ce ne sont pas les échanges à distance, certes polis, qui ont eu lieu à Sepang entre Jack Miller et Pedro Acosta dans le clan KTM qui vont convaincre du contraire. Le rookie visiblement doué lorgne sur le guidon de l’Australien dont l’irrégularité est maintenant fortement soulignée par son employeur. La pression est mise.

Une pression que Pedro Acosta qui n’a pas encore 20 ans met ainsi sur sn ainé avec ce commentaire au termes des essais en Malaisie : « Brad Binder sera là. Il était rapide, il a commis quelques erreurs. Mais de toute façon, je me mets maintenant en deuxième position car il était rapide, le rythme est bon. Le mercredi, il a réalisé un temps de 1’58.3s ou 1’58.4s, quelque chose comme ça. Donc il est actuellement le numéro un chez KTM ».

Mais théoriquement, il y a déjà en MotoGP un n°2 chez KTM et c’est justement l’équipier de Brad Binder précité, soit Jack Miller. L’Australien a reçu des signaux forts depuis l’usine de Mattighofen où les pontes lui ont fait comprendre qu’il lui fallait élever son niveau de jeu. Et « JackAss » promet de s’y employer et ça commence visiblement par sa condition physique : « j’ai décidé de changer de direction à la fin de l’année dernière avec l’aide des gars de Red Bull » mentionne-t-il.

‘Coloco-me em segundo da KTM; Brad Binder é o número um’ – Pedro Acosta

Jack Miller : « je suis très motivé – et je dois l’être, avec tous ces jeunes qui viennent nous pousser ! »

« Juste après Valence, je me suis envolé pour l’Autriche et j’ai fait de nombreux tests. À partir de ce jour, j’ai commencé à travailler avec un entraîneur là-bas et un gars en Australie, en ce qui concerne l’utilisation du gymnase ». Un vrai effort en ce qui le concerne puisqu’il mentionne aussitôt : « je fais ma formation moi-même depuis 12 ans, alors que j’étais professionnel. Je vais juste à l’encontre de mon instinct et de ce que je ressens. La salle de sport et moi ne nous sommes jamais vraiment entendus auparavant ! ».

Mais nécessité fait loi car Jack Miller le reconnait : « j’essaie de changer de mode pour ne rien négliger. Je me sens bien, je me sens plus mince que jamais. Je suis très motivé – et je dois l’être, avec tous ces jeunes qui viennent nous pousser ! ». Et ce n’est pas Pedro Acosta qui dira le contraire.

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