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Pedro Acosta

Le seul rookie de la catégorie, Pedro Acosta, est la grande promesse du motocyclisme espagnol. Malgré les signes encourageants lors des essais de Valence et du Shakedown à Sepang, Nicolas Goyon, team manager de Red Bull GASGAS Tech3, appelle à la patience et demande au public de donner du temps au jeune pilote de 19 ans pour s’adapter à sa nouvelle moto, la KTM RC16. Pendant ce temps, d’autres s’inquiètent pour lui …

Pedro Acosta a impressionné lors du test d’une journée à Valence fin novembre, terminant à seulement 1,223 seconde du meilleur temps de Maverick Viñales. Au Shakedown à Sepang, il a également affiché de bonnes performances, se classant deuxième lors de la première journée et troisième lors de la deuxième, à des écarts minimes derrière des pilotes expérimentés.

Et pourtant, certains sont sceptiques sur ce que pourra faire le Champion du Monde Moto3 et Moto2 cette année qui sera sa première en MotoGP. C’est le cas de Chicho Lorenzo, père de Jorge, qui a commenté sur motosan : « je pense qu’Acosta va passer un mauvais moment cette année. Ça va être très difficile avec cette moto, avec cette KTM. Cela va lui coûter cher. Nous devrons lui laisser le temps de s’adapter à cette moto et à cette catégorie ».

Celui qui l’aura dans son box, soit Nicolas Goyon, souligne l’énorme pression des attentes entourant le jeune pilote de 19 ans en raison de son ascension rapide depuis les catégories intermédiaires. Il insiste sur le fait que l’apprentissage d’une MotoGP est un processus long et complexe, nécessitant une compréhension approfondie de l’électronique, des fonctionnalités spécifiques, des pneus et d’autres aspects techniques. Il compare cela à un travail difficile, notamment avec les machines actuelles, qui intègrent des aspects tels que l’aérodynamique.

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« Il faut juste laisser du temps à Pedro Acosta, comprendre tous les moyens pour être rapide sur une MotoGP prend presque un an »

Goyon appelle donc aussi à la patience en déclarant : « il faut juste lui laisser du temps. Les gens sont impatients de le voir sur la piste, mais apprendre à connaître une MotoGP est un long processus. Cela ne se produit pas seulement avec quelques tests. Il faut prendre ce temps, travailler correctement et procéder étape par étape. Comprendre tous les moyens pour être rapide sur une MotoGP prend presque un an. »

Le Français souligne que le style de pilotage de Pedro Acosta s’est révélé naturel lors des premiers essais, mais insiste sur l’importance de comprendre des éléments tels que la pression de freinage avec des freins en carbone, qui sont nouveaux pour un rookie.

Goyon appelle à évaluer le véritable potentiel de l’équipe après les six jours d’essais à Sepang, tout en rappelant que même les rookies compétitifs des années précédentes ont nécessité un certain temps d’adaptation.

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