Jorge Martin espère depuis quasiment ses débuts en MotoGP, et donc avec Ducati, ce fameux guidon au sein de l’écurie rouge, mais alors que la saison 2024 pointe à l’horizon, il est toujours un fer de lance de la structure satellite Pramac. Enea Bastianini lui a grillé la politesse pour le poste en 2023 et, pour 2025, on craint que ce ne soit cette fois le nouveau venu au sein de la marque mais bien connu dans le milieu Marc Marquez qui ne lui fasse les freins. Le Martinator se souvient de l’intérêt qu’il suscitait lorsqu’il était aux portes du MotoGP. En espérant, peut-être, être aussi populaire sur le marché des transferts cette année …
Jorge Martin a fait ses débuts dans le Championnat du monde MotoGP en 2021 avec Pramac Racing, pilotant une Ducati Desmosedici GP satellite. À l’époque, il a rompu avec KTM, où il a concouru en Moto2, ce qui a suscité une certaine surprise, voire un ressentiment du côté de Mattighofen. Mais à l’époque, l’Espagnol rappelle qu’il ne manquait pas d’options.
Lors d’une interview avec DAZN, relayée par motorcyclesports, le vice-champion du monde a commencé par rappeler : « peut-être que Ducati était l’une des meilleures à l’époque car c’était l’époque de Jorge Lorenzo, cette moto était très bonne, mais elle ne gagnait pas encore. Marc Marquez gagnait ».
Jorge Martin : « avec les trois constructeurs, j’avais la moto officielle »
Néanmoins, Jorge Martin a choisi de s’aligner avec le fabricant de Borgo Panigale, malgré de nombreuses offres : « je pense que cela avait beaucoup à voir avec ce que Pecco Bagnaia faisait, ce que Jack Miller faisait, qui commençaient à obtenir de très bons résultats avec une moto satellite. Je pense que c’est ce qui m’a poussé à faire le saut ».
Et il en vient à cette mention : « c’était compliqué… Je me souviens avoir eu 1 000 appels téléphoniques avec mon père. J’avais Yamaha, Honda et Ducati, tous dans des équipes satellites, mais j’avais la moto officielle dans les trois. Donc c’était une décision très compliquée. Nous avons obtenu cette offre, ce grand contrat, et j’étais heureux » termine-t-il.