Miguel Oliveira se remet de sa blessure à l’omoplate contractée après un accrochage avec Aleix Espargaró au Qatar, dont il a été tenu responsable et qui lui a fait rater la finale de Valence. Une situation qu’il faut sérieusement gérer car, comme l’a rappelé Carlo Pernat qui a vu le mal que peut faire ce type de lésion sur son pilote Enea Bastianini, une omoplate touchée peut mettre fin à une carrière … Heureusement, le Portugais n’en est pas là. Il envisage même 2024 avec grand intérêt depuis qu’il a fait connaissance avec les Américain de TrackHouse, nouveaux porteurs du projet satellite Aprilia en MotoGP. Une rencontre qui ne lui fait pas regretter ses négociations ratées avec Honda …
Car Miguel Oliveira était l’un des favoris pour remplacer Marc Marquez et il en rappelle les faits dans un entretien à crash.net : « ils voulaient alors engager un pilote que pour un an et c’était tout simplement trop risqué. Honda est le plus grand constructeur au monde avec toute la capacité économique et très probablement humaine pour construire une moto et une équipe solide, c’est vrai… Mais en tant que pilote, allez-vous rompre une relation avec un constructeur pour aller à un autre sans plus de garanties sur l’avenir ? »
Il ajoute : « chaque pilote terminera un cycle de contrat de deux ans l’année prochaine, donc tout sera ouvert pour 2025. Je ne vois tout simplement pas comment il aurait pu être possible de prendre autant de risques en passant chez Honda sans garantie de continuer. C’était trop dur. C’est pourquoi je suis heureux là où je suis maintenant ».
Au vu des arguments d’Oliveira, on ne peut que féliciter les managers de la VR46 d’avoir amené Honda à faire signer un contrat de deux ans à Luca Marini …
Miguel Oliveira : « nous devons concrétiser cette idée et ce désir en de bons résultats »
Un dossier clos quand même sans rancune : « c’est un business, les fabricants recherchent des opportunités et nous aussi. Parfois, nos attentes ne correspondent pas à ce qui est proposé et à ce qui est possible pour un fabricant. Je ne suis donc pas déçu ». Et d’autant moins qu’après est arrivé TrackHouse … « Nous avons des horizons très prometteurs » se réjouit Miguel Oliveira. « J’ai eu une bonne impression lors de notre première rencontre, et maintenant nous devons concrétiser cette idée et ce désir en de bons résultats ».
Il termine avec ses vœux pour 2024 : « j’espère des améliorations dans ce qui est sous mon contrôle. Je donnerai toujours le meilleur de moi-même pour être là où je sais que je suis capable d’être. Quant à ce que je ne peux pas contrôler – les chutes, la malchance, les problèmes techniques avec la moto – je ne peux rien y faire ». Et au vu du déroulé de sa première saison avec l’Aprilia il sait malheureusement de quoi il parle …