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Valence

Pour Alex Rins aussi, la saison 2024 sera une nouvelle aventure puisqu’après être passé de Suzuki à Honda, il ouvre un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Yamaha. Par la même occasion, il retrouve une moto équipée d’un quatre cylindres en ligne et, au vu de ces dernières courses avec la regrettée GSX-RR, sa découverte de la M1 était assez attendue. Cependant, l’Espagnol signale que les temps ont changé en MotoGP, et notamment par l’effet de l’aérodynamique qui a redistribué à ce point les cartes que l’architecture du moteur n’est plus si essentielle dans le comportement d’une machine …

Alex Rins a clôturé la journée d’essais sur le circuit de Valence qui marquait ses débuts sur la Yamaha avec le 19ème temps. Malgré ce résultat brut, l’Espagnol était ravi de sa découverte de la M1, profitant du temps disponible sur la piste pour prendre confiance et se sentir à l’aise avec sa nouvelle monture. Sa stratégie était de se concentrer exclusivement sur la collecte de données et sur les nouveaux carénages plutôt que d’aller chercher le chrono. D’ailleurs, sa meilleure performance a été signée en 1’30.564, réalisé au tour 45eme de ses 54 bouclés, ce qui le place à la 19ème position à 1s311 du leader Maverick Viñales sur son Aprilia.

« C’était ma première journée avec l’équipe Yamaha et je suis très heureux car c’était une très bonne journée » commence l’équipier de Fabio Quartararo, levant ainsi le moindre doute sur une éventuelle déception en raison de son classement final. « On a testé beaucoup de choses et notamment concernant le set-up. Je me sentais assez à l’aise sur la moto » précise-t-il encore.

Alex Rins : « les différences d’architecture entre les moteurs disparaissent, aujourd’hui, c’est l’aérodynamisme qui garantit que la moto tourne bien ou non »

Puis il entre dans le détail : « nous avons divisé la journée en deux parties. Le matin, j’ai roulé avec les réglages que Fabio Quartararo utilisait en course. J’ai fait beaucoup de tours pour comprendre la moto et trouver une bonne position en réglant le guidon et les repose-pieds. Dans l’après-midi, nous avons testé le nouveau carénage. Yamaha a testé deux carénages différents. L’un des deux nouveaux carénages a mieux fonctionné que le carénage précédent que j’utilisais le matin, et qui était celui de course ».

« Je suis assez content car je me suis assez bien adapté à la moto » évalue un Alex Rins qui parle aussi de ses retrouvailles avec un moteur quatre cylindres en ligne, une architecture qui était celle de sa Suzuki : « par rapport à la Suzuki, c’est une moto complètement différente », révèle-t-il. « Je peux freiner plus profondément dans les virages avec la Yamaha. C’est bien car cela permet de rattraper du temps. Pour moi, c’était très doux. La réponse de l’accélérateur était plus douce que ce à quoi je m’attendais. Bien sûr, nous devons encore adapter l’électronique à mon style de pilotage, mais la moto ne me donne pas l’impression d’être agressive ».

Puis il termine avec cette mention qui confirme à quel point le MotoGP a changé ces dernières années : « la plus grande différence n’est pas de savoir si la moto est équipée d’un moteur V4 ou d’un moteur quatre cylindres en ligne. Pour le moment, c’est l’aérodynamisme qui fait la plus grande différence. Il garantit que la moto tourne bien ou non. Les différences d’architecture entre les moteurs disparaissent ».

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MotoGP Test Valence : chronos

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Crédit classement motogp.com

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