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Gino Borsoi

Entre le vendredi et la samedi, c’est à un changement décor que l’on a constaté dans le clan Ducati entre Jorge Martin et Pecco Bagnaia, et comme au Qatar, c’est encore Michelin que les hommes de Pramac désignent à la manœuvre. Une fois de trop ? Car le manufacturier unique a peu goûté sa remise en cause à Losail. Cette fois, c’est le team manager Gino Borsoi qui est monté au créneau.

Un Pecco Bagnaia second et ravi, mais un Jorge Martin sixième et contrit, ce sont les images fortes qui sont à retenir de ces dernières qualifications de la saison à Valence qui ont ouvert une nouvelle polémique sur les pneus Michelin. Pour comprendre, il faut se refaire le film des événements. Lors de la Q2, après la première attaque avec le pneu médium à l’avant et le tendre à l’arrière, Jorge Martin est rentré au box en ressentant une grosse vibration à l’avant. Pour faire la dernière tentative, il est monté sur la deuxième moto, qui avait déjà le dur prêt et le tendre à l’arrière.

Comme Antonio Boselli l’a expliqué à Sky Sport MotoGP, Martin voulait déjà le pneu dur lors de la première attaque et à la place ils l’ont mis sur le pneu medium. Le fait d’utiliser la deuxième Ducati, au lieu de changer les pneus de la première, a été décidé simplement pour gagner du temps.

Il faut également ajouter que d’autres pilotes Ducati ont eu des problèmes de vibrations à l’avant. Gigi Dall’Igna l’a dit.  Mais dans le cas de Jorge Martin, c’était pire. Des analyses complémentaires ont ensuite été réalisées avec Michelin pour comprendre s’il y avait un problème lié au pneumatique.

Gino Borsoi : « Jorge Martin a dit qu’il ne pouvait pas rouler parce que l’avant sautait trop »

Gino Borsoi, team manager de Prima Pramac Racing, s’est ainsi exprimé sur Sky Sport MotoGP lorsqu’on lui a demandé pourquoi Martin avait utilisé sa deuxième Desmosedici avec le pneu dur devant : « il a été obligé de le faire, le pneu avant il a beaucoup vibré. Cela semblait déséquilibré, il faudra regarder les données. On ne sait pas pourquoi, encore une fois… Malheureusement, c’est comme ça que ça s’est passé. Avec Michelin, nous vérifierons ce qui s’est passé, avant de faire des déclarations qui pourraient ne pas être exactes. Jorge a dit qu’il ne pouvait pas rouler parce que l’avant sautait trop ».

Borsoi se dit vraiment attristé, car il semble qu’il y ait encore une fois un problème lié au pneu Michelin, même si les analyses sont toujours en cours : « il fallait rester devant Pecco. Malheureusement, il a dû utiliser la deuxième moto avec le dur devant, il a failli chuter. C’est donc difficile de se qualifier, surtout quand il faut concourir pour un Championnat du Monde avec un Pecco qui est à nouveau rapide. Nous n’en avions pas besoin, nous ne pouvons pas jouer sur un pied d’égalité. Nous réessayerons au sprint et lors de la course du dimanche ». Si le championnat va jusque-là …

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