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Depuis 2004, le circuit de Lusail, près de Doha au Qatar, est bien connu des pilotes du championnat du monde MotoGP, et présente déjà en temps normal une problématique particulière du fait du déroulement du Grand Prix du Qatar à la nuit tombée : différences conséquentes de températures et d’humidité entre les séances de l’après-midi et du soir, présence de sable du désert et des travaux permanents entourant le circuit.

À toutes ces difficiles spécificités vient se rajouter cette année une réfection totale de l’asphalte des 5380 mètres du tracé qui posait à Michelin un point d’interrogation d’autant plus grand que le manufacturier français n’avait pas pu y effectuer le moindre test depuis les travaux.

Après une première journée du Grand Prix du Qatar caractérisée par des temps au tour très loin de ceux de l’année dernière lors de la FP1 (1’56.393), puis par une très spectaculaire amélioration de près de quatre secondes lors de la practice pré-qualificative (1’52.843), pilotes et techniciens savaient quoi choisir pour aborder les 11 tours du Sprint, en fonction de leur pilotage et de leur machine.

Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin, dresse ainsi le bilan de cette première course sur un circuit dont l’asphalte répond aux souhaits des pilotes :

« Qatar Jour 2. Aujourd’hui, l’état de la piste était bien meilleur qu’hier, car la piste était plus propre et il y avait plus de gomme. Nous avons vu des temps au tour très rapides : déjà en Q1, Zarco a battu le record du tour et ensuite en Q2 plusieurs pilotes ont abaissé le record du tour, ils l’ont amélioré. Donc oui, c’était très très rapide. L’adhérence était bonne et nous avons eu beaucoup de discussions. Nous avons dû examiner les données afin de faire le meilleur choix pour le Sprint. Cela n’a pas été facile, mais à la fin la majorité a choisi les pneus durs à l’avant et à l’arrière, simplement parce que c’était la meilleure combinaison en termes d’adhérence, de consistance et de stabilité. Certains pilotes recherchaient plus de sensations à l’avant, alors ils ont choisi l’avant tendre, parce qu’il y avait plus d’adhérence sur les flancs et plus de sensations. La course a ensuite été assez excitante, nous avons vu quelques beaux dépassements. Maintenant nous attendons demain, nous aurons plus de tours, 22 tours, et probablement le choix sera à nouveau dur / dur à cause de la distance de la course. Pour la dégradation, cela dépend du pilote, cela dépend de la machine : certains ont ressenti une dégradation assez précoce, surtout à l’arrière, d’autres après quatre ou cinq tours, d’autres encore dans les deux derniers tours. Cela dépend probablement de la façon dont ils utilisent le pneu et des réglages de la moto. Et ceux qui ont choisi le pneu avant tendre ont également dû gérer un peu parce qu’ils ont senti une certaine baisse. Mais oui, pour demain, il est certain que les pneus durs seront la meilleure combinaison pour aller jusqu’à la fin de la course. »

Résultats du Sprint du Grand Prix du Qatar sur le circuit de Losail :

 Crédit classement : MotoGP.com

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