Jack Miller Sepang

Sacrée performance de Jack Miller à Sepang en ce deuxième jour de compétition. Alors qu’on le voyait en difficulté sur les dernières manches, notamment en Thaïlande, il renaît de ses cendres notamment grâce à un composé pneumatique qui lui plaît. Moyen en qualifications mais fort lors du Sprint, sa position finale, sixième, ne reflète pas la beauté de son jeu aujourd’hui. Longtemps quatrième, il nous offrit une belle passe d’armes avec Enea Bastianini et son coéquipier Brad Binder avant de rendre la main.

On ne peut que le féliciter, même si cette sixième place, en un sens, est mal payée. « En qualifications, je n’ai pas réussi à réaliser un tour optimal avec le premier pneu, et j’ai eu les drapeaux jaunes ensuite. Je n’étais pas trop déçu car ça restait mieux que les autres qualifications récentes » affirmait-il pour Speedweek. En effet, à Buriram, il avait réalisé l’un de ses pires week-ends en carrière, terminant hors des points à la régulière.

Puis, en Sprint, il nous offrit de belles images, notamment des freinages ambitieux sur l’officiel Ducati Enea Bastianini. Mais finalement, ça n’est pas passé. « À un moment donné, entre les virages n°5 et n°6, j’ai eu une frayeur avec le côté extérieur du pneu avant. Enea Bastianini a senti l’odeur du sang, car c’est à cet endroit qu’il a attaqué ; j’y étais plus tendu. » Concernant Brad, rien de plus à dire. « Il avait plus de munitions. Dans le virage n°2, et dans les n°5 et n°6, où il a été plus rapide que moi tout le week-end. Je perds encore du temps dans le n°2, il faudra s’améliorer pour demain. » ajoutait-il. Encore une fois, Brad a pris l’avantage plus tard dans la course, soit la trajectoire inverse de Miller qui a tendance à subir les derniers tours. Un problème toujours pas corrigé après une saison passée sur la RC16.

 

 

L’Australien a fait une remarque intéressante concernant le freinage des Ducati. Lui pense qu’il n’est pas si impressionnant, alors que tout le monde peut aisément constater la facilité qu’ont Pecco Bagnaia ou Jorge Martin à creuser un écart sur cette phase de pilotage. « J’ai choisi leurs points de références plutôt que les miens. Et je n’ai pas l’impression qu’ils étaient extrêmement forts sur les freins. En fait, il nous manque de la vitesse de pointe en ligne droite pour se porter à leur hauteur. C’est pourquoi il devient difficile de dépasser » concluait-il. Une théorie intéressante.

Que pensez-vous de ce dernier point ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Sprint au Grand Prix de Malaisie MotoGP 2023 :

 

Malalsie

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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