Lorsqu’il est devenu officiel que le double Champion du Monde Ducati de WSBK Alvaro Bautista allait faire un pige sur une GP23 au Grand Prix de Malaisie, une grande attente s’est créée et d’autant plus après les prestations de Dani Pedrosa sur la KTM. Depuis, la piste de Sepang a rendu son verdict. Avant dernier au terme de la première journée de ce dix-huitième rendez-vous de la saison, à 2s5 du leader Alex Marquez, l’invité Ducati a compris qu’il ne renouvellerait pas l’exploit d’un autre temps de Troy Bayliss à Valence en 2006. Il lui reste à présent à progresser pour sortir par le haut de cette expérience voulue, pour aussi sauver l’honneur du mondial Superbike …
Alvaro Bautista a clôturé la première journée d’essais du Grand Prix de Malaisie, 18e étape du MotoGP 2023, avec le 22e temps. Cinq ans après sa dernière apparition dans la catégorie sur le circuit de Valence, Alvaro Bautista est revenu ce matin à bord de la Ducati Desmosedici GP pour les essais libres MotoGP organisés sur le circuit de Sepang en Malaisie. Après un début compliqué en FP1, Bautista et son équipe ont travaillé avec diligence pour améliorer les sensations avec la Desmosedici GP en Practice, démontrant la détermination et la synergie nécessaires pour relever les défis.
Mais le pilote espagnol reconnaît la tâche ardue de revenir aux commandes de la Desmosedici GP après une si longue période d’absence. Cependant il souligne le bon travail effectué par l’équipe pour rapprocher les réglages de la moto de ses besoins. Conscient qu’il y a encore place à l’amélioration, Alvaro Bautista est prêt à continuer à travailler dans la même direction dans le FP2 de samedi, confiant dans de nouveaux progrès et optimisations avant le Grand Prix de Malaisie.
Alvaro Bautista : « l’important est de réduire cet écart »
« Je peux dire que c’était un vendredi positif car les sensations se sont beaucoup améliorées au cours de la journée » a commenté le double titré en Superbike. « En FP1, j’ai rencontré beaucoup de difficultés tandis qu’en Practice, nous avons réussi à améliorer les sensations. De la première séance à la seconde, nous avons déjà amélioré de deux secondes. C’est clair que je ne me sens toujours pas à 100% sur la moto, mais bon, je fais de petits pas et j’essaie de profiter du week-end ».
Il reconnait : « il est clair qu’il n’est pas facile de revenir au GP Desmosedici après une longue période et d’être compétitif dès les premiers tours. Cependant, nous avons fait du bon travail avec l’équipe, en parvenant à rapprocher les réglages de la moto de mes besoins. Nous avons certainement encore une marge de progression et nous continuerons à travailler dans cette direction demain matin lors des séances. L’important est de réduire cet écart ».
Le pilote Ducati a expliqué les différences entre la Desmosedici et la Panigale V4R : « avec la Superbike, disons que vous ressentez davantage les pneus. C’est donc un peu plus de stop and go. Surtout dans la partie arrière, les Pirelli me permettent beaucoup car dès le début je peux les faire déraper et j’ai de la traction. Avec les Michelin, quelle que soit la manière dont vous les faites déraper, vous êtes perdu. Le problème que nous avons rencontré aujourd’hui est que je ne peux pas la faire tourner avec le pneu arrière, car dès qu’il commence à déraper, je n’ai plus de traction. Le pilotage est donc différent et nous travaillons à améliorer cela ».
Et puis il y a aussi ça : « le protocole de départ, honnêtement, je ne sais pas si j’aurai le temps sur la vraie grille pour faire tout ce que j’ai à faire… Il faut verrouiller la suspension avant, abaisser l’arrière, mettre la commande de démarrage, toucher l’embrayage, regardez les feux … Et puis tout le monde est parti ! ».
MotoGP Malaisie Practice : chronos
Crédit classement motogp.com