Jorge Martin serait-il en train de prendre l’ascendant au sein du clan Ducati, à trois Grands Prix de la fin d’une saison dans laquelle il concourt pour décrocher le titre mondial en MotoGP ? Pecco Bagnaia, son rival, a étonnamment reconnu qu’il ne considérerait pas comme un échec une défaite face à lui tandis que, du côté de Luca Marini, on découvre que ses données partagées avec tous les pilotes de la marque impressionnent depuis le début de la campagne d’outre-mer. La Martinator aurait-il déjà fait la différence ?
Les chiffres le démontrent : Jorge Martin est actuellement l’homme le plus rapide en MotoGP. L’Espagnol de chez Pramac-Ducati a remporté trois des six dernières courses, a signé quatre fois la pole position et a triomphé dans tous les Sprints de cette période, au nombre de cinq en raison de l’annulation à Phillip Island. Soudainement, le pilote de 25 ans semble être passé du statut de « Matinator » à celui de « Dominator ». Par quelle magie ? Luca Marini tente une explication.
Luca Marini : « Jorge Martin vient de trouver un excellent équilibre et cela fonctionne très bien sur toutes les pistes »
Sur motorsport-magazin, l’équipier de Marco Bezzecchi fait d’abord ce constat : « Jorge Martin fait un travail fantastique. Son ressenti sur la moto est incroyable. Chaque fois que je regarde ses données, il peut faire tourner la moto comme si elle était collée à chaque virage ». Une analyse du pilote VR46 qui engendre aussi ce sentiment « c’est toujours difficile de comparer les données avec lui ».
Certes, mais comment la chrysalide s’est faite papillon ? Le demi-frère de Valentino Rossi explique : « Jorge a toujours piloté de la même manière, mais l’année dernière, il n’a pas été si fantastique. Cela dépend beaucoup de l’équilibre de la moto. Il s’agit de la confiance que la moto vous donne et vous permet d’attaquer encore plus fort ».
« Je pense donc qu’il vient de trouver un excellent équilibre et que cela fonctionne très bien sur toutes les pistes ». Au passage, la physionomie des dernières courses a montré un Jorge Martin à l’aise d’entrée et triomphateur en Sprint le samedi avant que Pecco Bagnaia ne reprenne du poil de la bête le dimanche, pour la course longue. D’où l’idée que ce n’est pas le Champion du Monde qui abreuve de ses données du team usine ses collègues de marque, mais bien Jorge Martin et son équipe Pramac qui permet aux tuniques rouges de se remettre dans le droit chemin …