A quoi joue Alberto Puig comme team manager d’une équipe Repsol Honda qui est toujours à la recherche du pilote providentiel qui pourrait au moins remplacer Marc Marquez aux côtés de Joan Mir en 2024, à défaut de le faire oublier ? L’Espagnol, chantre d’un « nous sommes Honda » qui s’est fait discret depuis quelques temps, a nié avoir eu des contacts avec Miguel Oliveira au moment où ce dernier dévoilait exactement le contraire. En Australie, il a été aussi dans le déni à propos d’une discussion avec Johann Zarco que ce dernier a reconnue, tout comme son manager. La seule chose qu’il confirme, c’est celle de souhaiter le meilleur à Marc Marquez pour la suite de sa carrière, alors qu’il va devenir le plus redoutable des adversaires pour ses troupes en 2024 …
Remplacer Marc Marquez que Honda a laissé partir en direction d’un team Gresini Ducati qui, selon les dires du paddock, ne déboursera pas un centime en salaire, tout comme Ducati, n’est pas chose aisée. Alberto Puig le reconnait avec ces mots simples : « c’est difficile ». Mais le reste de son discours est plus compliqué à suivre. Il se dit étranger à tout contact avec Miguel Oliveira au moment où ce dernier a révélé une approche. Mais le meilleur est cette phrase sortie à Phillip Island et relayée par Todocircuito : « nous n’avons jamais contacté Johann Zarco ».
Alberto Puig : « Marc Marquez a encore quatre ou cinq bonnes années devant lui »
Pourtant, ce dernier a forgé sa conviction que rester chez LCR était le mieux pour lui à l’évaluation d’éléments qui lui ont fait déclarer : « quand mon manager a parlé à Honda, nous avons vu que Honda et Puig semblaient hésiter sur quelque chose et je n’ai pas aimé ». Alberto Puig sait-il encore ce qui se passe au sein de son écurie ?
Ce qui semble sûr, c’est qu’il reste sous le choc du départ de Marc Marquez : « si un pilote ne veut pas courir avec nos motos ou s’il peut être plus heureux ailleurs, notre philosophie n’est jamais de le retenir de force juste pour le plaisir ». Et il ajoute : « je serai heureux si Marc Marquez gagne à nouveau ». Puis il termine : « il a encore quatre ou cinq bonnes années devant lui ». Et lui ?