Si Miguel Oliveira réussissait à rafler la mise ce week-end en Inde, il réaliserait une retentissante passe de trois que le ferait entrer dans l’histoire contemporaine du MotoGP. En effet, le Portugais à cette particularité qu’à chaque fois que le MotoGP organise un Grand Prix sur une terre inconnue, c’est lui qui clôture la grande première avec une victoire. Il a ainsi concrétisé à Portimao en 2020 puis à Mandalika en 2022, et à chaque fois alors sur une KTM. Il est aujourd’hui au guidon d’une Aprilia RS-GP pas maladroite, alors, pourquoi pas ?
Lorsque le MotoGP débarque sur un tracé où les données et les informations sont chiches, c’est Miguel Oliveira qui se montre le plus entreprenant. C’est du moins ce que son palmarès démontre, le Portugais ayant triomphé lors des premières éditions sur sa terre natale du Portugal à Portimao et sous la pluie de Mandalika en Indonésie…
Sur cette échéance indienne qui lui offre l’occasion de réaliser un troisième exploit dans le genre, le pilote RNF Aprilia a commenté : « la piste indienne sera un défi à tous égards. Pour nous les pilotes, les motos et l’équipe. Je crois que nous pouvons faire du bon travail. Nous nous efforcerons de nous adapter rapidement et efficacement », a ajouté le pilote de 28 ans. « L’objectif reste d’obtenir les meilleures performances possibles de notre moto. Nous visons les points dans les deux courses ».
Le patron de Miguel Oliveira y croit : « c’est une course ouverte, nous ne savons pas qui sera le gagnant, ce qui rend le tout encore plus excitant. J’ai hâte, ça va être génial ! »
Son équipier Raul Fernandez qui sort d’un bon Grand Prix de Saint Marin a précisé de son côté : « nous n’aurons pas beaucoup de temps pour apprendre le circuit et nous n’avons pas encore beaucoup d’informations à son sujet. Cela peut aussi signifier beaucoup de plaisir car pour finir tout le monde sera au même niveau ». Le Madrilène de 22 ans a ajouté : « ma confiance en moi et notre niveau s’améliorent de plus en plus, je me sens chaque jour plus à l’aise sur la moto et je peux attaquer comme je veux ».
Le mot de la fin revient au patron Razlan Razali, qui remonte le moral du paddock en proie à des soucis d’organisation générale de l’événement avec cet enthousiasme spontané : « celui qui saura s’adapter rapidement au tracé aura un gros avantage. C’est une course ouverte. Nous ne savons pas qui sera le gagnant, ce qui rend le tout encore plus excitant. J’ai hâte, ça va être génial ! ».
Le Malaisien a également souligné : « j’aime l’Inde. C’est un pays majestueux et c’est stratégiquement très bon pour nous en tant qu’équipe et pour le MotoGP d’aller en Inde, le pays avec la deuxième plus grande population au monde et un énorme marché de deux-roues ».
We have officially arrived! 🇮🇳
We’re super excited for the #IndianGP 🏁 But first… The Taj Mahal 🤩😉#rnfmotogpteam | #CryptoDATA | #DiscoverPrivacy | #greenpowergenerators | #MotoGP pic.twitter.com/BrP1iK6ESU
— RNF MotoGP Team (@rnfracingteam) September 20, 2023