De nombreuses équipes MotoGP sont déjà parties en Inde où se déroulera le prochain Grand Prix et comme le précise Manuel Poggiali, il existe de nombreuses inconnues.
Par Marianna Giannoni de Corsedimoto
Le MotoGP arrive pour la première fois en Inde, une nouvelle destination qui suscite de l’intérêt et quelques petites inquiétudes notamment au niveau logistique et sanitaire. Certaines équipes sont déjà parties en Inde, d’autres le font en ce moment. Ils essaient d’arriver à temps pour s’installer. Les membres des différentes équipes préparent déjà ce voyage depuis plusieurs jours, comme le raconte Manuel Poggiali, manager du Team Gresini Racing, à Corsedimoto.
Sur l’aspect médico-sanitaire, il commente : « l’entreprise nous a donné toutes les informations essentiellement sanitaires et nous a donc conseillé sur les éventuels vaccins à prendre et en tout cas comment s’organiser d’un point de vue médical et sanitaire. On le sait, c’est une destination un peu particulière. Chacun de nous, avec son propre médecin, a essayé de trouver la solution la plus adaptée. J’ai fait les contrôles appropriés, les vaccinations et je me prépare aux ferments lactiques depuis maintenant 5-6 jours ».
All set for the first-ever #IndianGP 🇮🇳! 🙌
A historic weekend awaits at Buddh International Circuit! ✊#MotoGP pic.twitter.com/GZGDKmadlI
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 17, 2023
Manuel Poggiali : « vous n’avez pas d’historique de données »
Au sujet de l’aspect technique, il précise : « les techniciens ont parlé directement avec Ducati principalement pour analyser le tracé de la piste et comprendre en termes généraux avec quel type de transmission commencer. C’est évidemment le cas du MotoGP, mais la même chose est faite en termes généraux pour le Moto2 également. Tout le reste est à voir sur place. Nous arrivons un peu tôt et nous aurons donc l’occasion de comprendre et d’interpréter la piste étape par étape car jusqu’à ce que vous y entriez, vous faites toujours des hypothèses ».
« Vous n’avez pas d’historique de données et nous devons comprendre s’il y a quelqu’un qui les interprète d’une meilleure manière que nous ne le pensions. A partir de là, nous essaierons de travailler et de faire avancer les choses. Cela concerne l’Inde mais en général tous les nouveaux Grands Prix, les circuits sur lesquels vous n’avez jamais participé ».
Il termine avec le sujet des pneus : « je pense que ce sera une belle surprise, une nouvelle réalité pour tout le monde, y compris le fournisseur de pneus Michelin en MotoGP et Dunlop en Moto2. Ils ont certainement trouvé des données comme le type d’asphalte pour la production de pneus adaptés à cette destination. Cependant, il y a beaucoup de choses à prendre en considération et nous verrons en cours de route ce que nous pourrons faire une fois sur place en Inde ».