Alex Rins ne se remet que très lentement de ses fractures à la jambe qui datent d’une chute au dernier Grand Prix d’Italie au Mugello. Un délai qui inquièterait plus s’il n’avait profité de ce temps laissé par sa convalescence pour signer un contrat de deux ans avec Yamaha pour en être le pilote officiel. L’avenir est donc assuré et s’annonce plus radieux que la rétive Honda RC213V que tout autre dans sa situation ne serait pas pressé de retrouver. Il clame pourtant le contraire et lorsqu’il parle de son cas, on comprend qu’il ne faut pas trop le prendre à la légère …
Comment va Alex Rins ? Pas suffisamment bien pour reprendre la compétition, et ce qui interpelle ce sont ces vis qui ont été mis dans sa jambe pour réduire ses fractures au tibia et au péroné. Une situation qui lui cause gêne et douleurs qu’il explique ainsi sur Speedweek : « je me suis entraîné avec une petite moto, puis il y a deux semaines, le week-end, je suis allé au MotorLand Aragón et je me suis entraîné là-bas avec une Honda CBR1000 Fireblade », a déclaré le vainqueur d’Austin.
Alex Rins : « je ne sais pas quelle sera la prochaine étape maintenant »
Une expérience qui ne lui a pas apporté les réponses attendues : « il s’agissait de reprendre de la vitesse, de rouler à 300 km/h, d’accélérer fort, puis de freiner fort et de tester mes sensations. Bien sûr, la Fireblade est une moto complètement différente de ma MotoGP Honda. Pourtant, c’était une journée difficile, j’avais très mal. Mais nous allons continuer à travailler, au centre de remise en forme et avec mon kiné ».
Il ajoute : « pour être honnête, cela ne s’est pas passé aussi bien que je m’y attendais et l’espérais. Je ne sais pas quelle sera la prochaine étape maintenant. Je ferai certainement tout ce que je peux pour revenir sur les circuits MotoGP le plus rapidement possible ». En attendant, il sera remplacé par Stefan Bradl en Inde (24 octobre) et au Japon (1er octobre). Selon la source, la cause de ses douleurs vient que les vis ne sont visiblement pas parfaitement collées à l’os et sont en partie lâches et mobiles. Ce qui n’est guère réjouissant ni rassurant.