Le désormais jeune papa Jack Miller ne connait pas une entame de dernière partie de saison de nature à lui assurer totalement un avenir sans nuage au sein d’un groupe Pierer Mobility, qui a toujours sous contrat cinq pilotes pour quatre RC16 en 2024. Mais il ne se plaint pas de ce jeu des chaises musicales initié à Mattighofen qui désignera forcément un perdant. Et pour cause : il a déjà fustigé ceux qui se laissent aller à critiquer leur employeur en MotoGP. Et qui ont tort de continuer selon lui …
Alors que Dorna élabore un plan de sauvetage pour les maisons Honda et Yamaha avec de nouveaux points de concession, KTM en regrette ouvertement ne serait-ce que le principe et se positionne comme un des prochains opposants à l’adoption de ces nouvelles facilités, lorsqu’elles seront soumises à l’approbation de l’association des constructeurs, le MSMA.
Une ambiance au sein de l‘agent orange que Jack Miller a confirmé lorsqu’il lui a été demandé, dans un entretien accordé à motosan, ce qu’il pensait de cette situation. Sur l’idée que Honda et Yamaha sont deux constructeurs qui sont en grande difficulté en MotoGP, « Jackass » répond : « leur situation n’est pas bonne, mais elle n’est pas aussi dramatique que certains le disent. Rins a gagné à Austin avec Honda et a également été rapide au Mugello avant de se blesser. Combien de saisons Ducati a-t-elle passé sans gagner une course ? ».
Jack Miller : « passer du temps à se plaindre ne fait pas obtenir des résultats, être négatif ne vous mène nulle part »
Yamaha n’est pas non plus oublié : « Quartararo est également monté sur le podium à Austin. Je comprends qu’il soit frustré, après avoir été champion du monde, de ne pas avoir la meilleure moto, mais passer du temps à se plaindre ne fait pas obtenir des résultats. Être négatif ne vous mène nulle part. Ducati et Aprilia ont eu des problèmes dans le passé, mais ils ont réussi à relever la tête en travaillant sans regarder ce que faisaient les autres ».
Jack Miller termine avec ce regret : « tout le monde traverse des moments difficiles. L’important est de les surmonter et cela nécessite une attitude positive. C’est le reflet du monde dans lequel nous vivons : nous regardons ce que les autres ont, au lieu de nous contenter de ce que nous avons. C’est triste, donc nous gaspillons de l’énergie ».