Dans ses commentaires au sujet de sa saison et de son métier, Alex Marquez oublie rarement de parler de son frère Marc, et d’autant moins qu’il a toujours plus ou moins une question à son sujet. Mais depuis qu’il est un pilote Gresini Ducati, l’autre rengaine est de parler de son ancien environnement Honda. Et contrairement à la thématique du frangin, ce n’est jamais pour en dire du bien…
Alex Marquez voulait relancer sa carrière en abandonnant une position politique et économique avantageuse chez Honda et reprendre son destin en main en allant dans le team satellite Ducati Gresini. Sportivement, il se félicite aujourd’hui de cette émancipation, mais pas seulement. Souvent, il rappelle ainsi son passé Honda qui a duré deux ans, dont il semble garder un certain ressentiment.
En Catalogne, il a confirmé la tendance, lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait de la situation du premier constructeur mondial en MotoGP, encore et toujours placée sous le régime de la crise. Alex Marquez a ainsi répondu : « ce n’est pas si surprenant car il n’y a pas eu beaucoup de changements en interne non plus. Je connais bien l’usine, j’ai été avec eux en 2014 en Moto3, puis de 2020 à 2022 en MotoGP et que cela vous plaise ou non vous connaissez la méthode qu’ils appliquent. À l’heure actuelle, par rapport aux autres, ils peuvent être en retard sur des points comme l’organisation ou la rapidité des changements ou des ajustements ».
« Alex Marquez a eu la chance de trouver le bon endroit, une bonne équipe »
Mais au fait, depuis le box Honda tant critiqué, que pense Marc Marquez de son frère Alex pilote Ducati ? Il répond : « j’attendais ce niveau de la part d’Alex. Parce qu’il est double champion du monde. Combien y a-t-il de champions du monde en MotoGP ? Il y a beaucoup de bons pilotes, mais des champions du monde en Moto2 ou Moto3 ? Pas beaucoup ».
Il ajoute : « je m’attendais à ce qu’il soit rapide. Quand vous êtes chez un constructeur, que vous avez du mal, mais que les autres sont rapides, alors vous n’avez pas le niveau. Mais quand on est chez un constructeur où tous les pilotes sont en difficulté, on comprend que peut-être on a le niveau mais il faut trouver le bon endroit ».
Et c‘est ce que son frère a fait … « Il a eu la chance de trouver le bon endroit, une bonne équipe, il travaille bien avec l’équipe. Quand je l’ai vu à Valence, j’ai regardé son visage et j’ai pensé ‘OK, il sera rapide !’ Et je n’ai pas changé les serrures de la maison ! ». Mais a-t-il donné des idées à son ainé ?