Dans son livre intitulé « être Marc Marquez, comment je gagne mes courses », l’octuple Champion du Monde se révèle aussi cash et transparent qu’au cours de sa docu-série « Marc Marquez All In ». De fait, lorsqu’il aborde son parcours et qu’il livre la façon dont il aborde tant sa vie que sa carrière et la compétition en général, il assume parfaitement un jusqu’au boutisme qui, à la fois, impressionne et agace. C’est aussi le cas lorsqu’il parle de Valentino Rossi…
Marc Marquez ne peut pas parler de lui et de sa carrière sans marquer un temps d’arrêt sur la saison 2015 qui a scellé pour l’éternité sa relation avec Valentino Rossi. Voilà ce qu’il en dit, dans un résumé lu sur Marca : « la bataille entre Valentino et moi a tellement mal tourné que nous avons perdu le respect l’un pour l’autre » commence-t-il avant de préciser : « il avait été mon héros et en quelques mois, il est devenu un anonyme pour moi, et il continue de l’être aujourd’hui. Entre l’Australie et la Malaisie, en 2015, il m’a accusé de choses absurdes et en conférence de presse c’est allé trop loin ».
Marc Marquez : « pour des raisons tactiques, il aurait été préférable de passer pour l’ami de Valentino, mais je ne suis pas comme ça »
« En aucun cas ce n’était un complot espagnol contre l’italien », lâche-t-il. Et il révèle qu’il a pensé à la réconciliation … jusqu’à Argentine 2018. « J’ai définitivement pensé : ‘tu sais quoi ? Laisse tomber.’ Je déteste faire semblant, être malhonnête. Pour des raisons tactiques, il aurait été préférable de passer pour l’ami de Valentino, mais je ne suis pas comme ça », avoue-t-il.
Il termine avec cette remarque sur ce que pourrait être un jour le moment de sa retraite dont se demande si l’interrogation qui en résulte est sincère où s’il s’agit d’une pique lancée contre le Doctor : « quel est le moment idéal pour prendre sa retraite ? Ces quatre dernières années, j’aurais aimé être dans la tête de Rossi. C’est un gagnant. Il a été coincé entre la 10e et la 15e place pendant quatre ans. En plus, il quitte l’équipe d’usine. J’aimerais savoir comment il a fait pour revenir chaque week-end dans ces circonstances » …