Le dossier du contrôle technique pour les deux-roues motorisés (CT2R) était devenu un combat d’arrière-garde pour nos dirigeants qui ne pouvaient en la matière que céder à terme à une obligation européenne. Le genre d’oukase lointain qui a déjà fait des ravages en bien d’autres domaines et qui n’a cure des sensibilités nationales. L’épilogue a été acté cet après-midi avec cette intervention du ministre délégué chargé des Transports.
C’est comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, alors que la météo estivale commence à faire revenir les brêlons sur nos routes. Mais juste avant de profiter des grandes vacances, les motardes et les motards sont informés qu’après avoir souhaité les bon vœux pour l’année 2024, il faudra regarder les centres de contrôle technique comme une personne fortement concernée.
Les motos d’avant le 1er janvier 2017 sont concernées par le contrôle technique
C’était cependant à prévoir. Début juin, le Conseil d’État avait donné deux mois au gouvernement pour instaurer cette mesure du contrôle technique des deux roues motorisées. Et voilà que le ministre délégué chargé des Transports vient d’acter ce samedi qu’elle serait bien appliquée « début 2024 ».
L’homme du gouvernement a précisé sur Le Figaro que les « véhicules les plus anciens, c’est-à-dire ceux qui datent d’avant le 1er janvier 2017 sont concernés ». Avec pour échéance « tous les cinq ans pour la première fois, et ensuite tous les trois ans », a-t-il ajouté. Fermez le ban !