Il faudra attendre début août pour retrouver les Grands Prix motos ! Du point de vue des pauses, cette saison est assez étrange puisque nous alternons longues périodes sans courses et weekends chargés consécutifs. Initialement, le MotoGP était prêt à visiter un nouveau pays durant cette période : le Kazakhstan, plus précisément, Almaty, la plus grande ville du pays située au Sud, non loin de la frontière avec le Kirghizistan. Le circuit de Sokol, finalement pas au programme, aurait constitué le premier Grand Prix en Asie centrale de l’histoire. Mais justement, quels sont les pays qui ont accueilli au moins une course du championnat du monde ? Tour d’horizon géographique, en deux parties. Hier, nous visitions ensemble l’Europe et l’Amérique du Nord, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
Amérique du Sud
Outre le Brésil (13) – grand territoire que l’on regrette de ne plus voir, deux autres pays ont déjà été au programme. Il s’agit du Venezuela (3), introduit pour capitaliser sur la popularité de Carlos Lavado et Johnny Cecotto, et de l’Argentine, que l’on voit continuellement depuis 2014. D’ailleurs, aussi étrange que cela puisse paraître, c’est le premier pays hors de l’Europe a avoir accueilli un Grand Prix dans le cadre du championnat du monde en 1961.
Asie
Le plus grand continent, avec un nombre conséquent de courses organisées. Débutons pas l’Ouest, avant de finir par les contrées les plus lointaines. Tout d’abord, rappelez-vous de la Turquie (3) et de l’Istanbul Park, au calendrier entre 2005 et 2007. Puis, le Qatar (19), via Losail, qui, mine de rien, est devenu un rendez-vous historique à sa manière ; il s’agit de l’unique Grand Prix disputé de nuit. Nous n’incluons pas encore l’Inde, au calendrier pour la première fois cette année mais devons parler de la Chine (4), dont le circuit de Shanghai était le terrain de jeu privilégié de Dani Pedrosa entre 2005 et 2008. Sans doute l’infrastructure la plus impressionnante du monde en ce qui concerne un circuit.
La Thaïlande (3) fait salle comble tous les ans depuis son intronisation en 2018, et c’est une bonne chose ; les pays d’Asie du Sud-Est sont passionnés, et représentent le premier marché du monde en ce qui concerne les deux-roues. Situation similaire pour la Malaisie (30), pays au cœur de la stratégie mondialiste de la FIM depuis 1991. Avec du recul, Sepang nous offrit quelques courses légendaires, mais aussi un moment tragique. Quoi qu’il en soit, on imagine pas une année sans la meilleure création d’Hermann Tilke.
Plus récemment, l’Indonésie (3) joignit ses pays voisins en 1996 et 1997, avant de disparaître pour 25 ans. Le territoire fit son retour avec un tracé particulier, plutôt apprécié. Le cadre est sympathique, et nous attendons la deuxième édition du Grand Prix d’Indonésie à Mandalika cette saison.
Enfin, nous sommes obligés de revenir sur le Japon, terre des constructeurs les plus victorieux de l’histoire moto. À Suzuka comme à Motegi, ce pays revêt d’une atmosphère particulière, même s’il faut se lever très tôt pour l’apprécier. Avec 43 courses disputées au compteur, l’archipel ne manque jamais de créer des moments forts.
Océanie
Un seul pays dans cette partie, mais pas n’importe lequel. En plus de nous avoir fourni des pilotes sensationnels, l’Australie (32) représente, par le biais du tracé de Phillip Island, le plus beau cadre actuel pour une course qui ne manque jamais d’assouvir notre passion. Attention aux mouettes cependant.
Afrique
Étonnement, seule l’Afrique du Sud (10) eut le droit d’organiser des GP de 1983 à 2004 (avec coupures), d’abord sur le circuit de Kyalami puis de Phakisa. Bizarre, car la Rhodésie (actuel Zimbabwe) était le lieu de résidence de nombreux grands pilotes à l’image de Jim Redman, Gary Hocking ou Ray Amm. Au vu de l’expansion du continent, c’est dommage de ne plus y retourner.
Voilà ! Nous avons passé en revue tous les pays comptant au moins une course dans leur histoire, en attendant l’Inde. Les aviez-vous tous en tête ? Dites-le nous en commentaires !
Photo de couverture : Michelin Motorsport