Japonais

Les Japonais vivent des heures noires en Grand Prix moto. Yamaha s’enfonce dans le bas du classement MotoGP et Honda en est quasiment au point de ne plus avoir de pilotes valides à aligner pour un Grand Prix. La situation des constructeurs japonais en Grand Prix semble dépasser largement les frontières d’une compétitivité à retrouver en répondant à un adversaire européen redoutable d’efficacité, d’ingéniosité et de rapidité dans le temps de réaction. La crise est plus profonde, elle pourrit la racine et fissure les fondations, car elle est culturelle et stratégique. Vu comme ça, l’issue ne peut être que la sortie.

Fabio Quartararo est allé voir le patron de Yamaha pour être certain que la marque était toujours concentrée sur le sujet MotoGP, ce qui veut dire qu’il y avait encore un gros doute sur le sujet, et peut-être même subsiste-t-il encore. Chez Honda, on a une étape d’avance dans la gestion de la crise puisque Marc Marquez a envoyé un message fort au Sachsenring en décidant d’arrêter les frais après la cinquième chute du week-end.

Sera-t-il à Assen ces prochains jours ? La tendance forte est que Joan Mir n’y sera pas et qu’il sera remplacé soit par Iker Lecuona, soit par Stefan Bradl. Ces deux pilotes devraient être mobilisés, car un des deux, ira aussi remplacer Alex Rins à la jambe fracturée. Pendant ce temps, Marc Marquez n’est pas au top de sa forme, comme il ‘a montré sur son réseau social tandis que Taka Nakagami est aussi chiffonné, mais aussi et surtout effrayé à l’idée de remonter sur cette RC213V faiseuse de veuve.

Marc Marquez

« Les Japonais ne se soucient pas de ce qui se passe »

Le pire, est les Japonais travaillent. Mais ne réussissent rien. Un constat d’échec qui va commencer à sérieusement poser la question de la compétence des ingénieurs du pays du soleil levant. Mais peut-être qu’il faut chercher ailleurs les raison de ce marasme.

Ce que fait Emilio Pérez de Rozas qui est un journaliste très proche de Marc Marquez. Dans un article publié dans El Periodico il a recueilli la confidence d’un cadre de Honda qui a souhaité rester anonyme : « les Japonais ont oublié comment faire des motos de course. En fait, ils ne sont plus intéressés à les faire. Ils ne se soucient pas de ce qui se passe. Peut-être que la décision de Marc de ne pas courir au Sachsenring, son royaume, les réveillera de leur léthargie, mais j’en doute ». Vu comme ça, le destin en MotoGP de Honda s’annonce à l’identique et aussi funeste que celui de Suzuki. Et chez Yamaha ?

Marc Márquez, à sa place dans la loge de l'équipe Repsol Honda.

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