Il n’y a pas eu de miracle pour Fabio Quartararo dans un Grand Prix d’Allemagne qu’il avait remporté certes l’an passé, mais au vu de sa situation actuelle avec Yamaha, cela semble déjà à des années lumières. Pour ne pas se résigner à sa situation qui le condamnait de toute façon à jouer les seconds rôles sur le Sachsenring, le Français a fait le choix des pneus tendres, celui-là même qu’il avait regretté de ne pas avoir assumé au Mugello, se pliant à la décision de son équipe, ensuite critiquée, de monter des medium. Résultat ? Rien de neuf sous le soleil de Saxe. Il faut voir maintenant plus loin …
Fabio Quartararo a clôturé le Grand Prix d’Allemagne, septième manche du Championnat du monde 2023, en 13e position. Parti de la douzième place, le pilote français a pris la piste avec le pneu tendre et a payé son choix. Mais il assure que même avec le médium, le résultat n’aurait pas beaucoup changé. Voici ces mots aux micros de Sky Sport MotoGP…
« Difficile aujourd’hui, et le bilan est décevant. Ces résultats ne sont pas les meilleurs ». Au parallèle qu’on lui suggère avec Marc Marquez en plein marasme avec Honda, il répond : « même situation que Marquez ? Marc a du mal depuis qu’il s’est cassé le bras mais c’est l’un des plus forts, il n’y a pas de parallèle entre nous. La seule chose que nous avons en commun, c’est que nous rencontrons des difficultés ».
Fabio Quartararo : « j’ai gagné avec ce pneu l’année dernière mais la course d’aujourd’hui était 20 secondes plus rapide »
Sur son choix technique, il ne regrette rien : « j’ai gagné avec ce pneu l’année dernière. La course d’aujourd’hui était 20 secondes plus rapide que l’an dernier. J’ai choisi cette gomme pour faire quelque chose de différent. Si nous avions fait les mêmes choses que les autres, nous n’aurions pas fait beaucoup mieux. Nous avons été en difficulté tout le temps ».
Puis il termine avec cette mention : « nous poussons fort avec les Japonais. Nous savons qu’ils sont plus lents d’esprit. Nous cherchons un moyen d’accélérer. C’est l’une des choses les plus difficiles à faire. Ils doivent travailler sur le problème et pas ailleurs ». Le discours sur la méthode de Davide Brivio que l’on retrouvera ICI et qui est une synthèse de son expérience avec Suzuki est plus que jamais d’actualité.
