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La conférence de presse qui s’est tenue à l’issue du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello a réuni Francesco BagnaiaJorge Martín et Johann Zarco.

3e lors du Sprint, 2e lors du Grand Prix, Jorge Martín est en train d’ajouter la régularité à la vitesse qu’il avait déjà, et cela pourrait s’avérer un combo redoutable en fin d’année…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses propos en intégralité, traduits de l’anglais.


Jorge, je pense qu’en venant ici, vous étiez un peu inquiet après l’année dernière au Mugello. Mais vous pouvez rentrer chez vous très heureux : Les deux podiums au Sprint et ici aujourd’hui, vous avez poussé Pecco très, très fort. Vous devez être très heureux de votre weekend…
Jorge Martín : « Oui, vous savez, j’abordais ce weekend de course avec beaucoup d’inquiétude parce que la saison dernière, j’ai eu beaucoup de mal, alors je pensais que ce serait vraiment difficile. Et oui, c’était difficile parce que je n’avais pas le rythme pour gagner à n’importe quel moment du weekend. Mais j’ai réduit l’écart jour après jour, séance après séance, avec Pecco. Aujourd’hui, je savais que la victoire était très loin. La seule option était que Pecco fasse une erreur ici, alors j’ai essayé de le pousser. Et oui, le pneu arrière était à la limite. Au moment où j’étais le plus proche de lui, c’est quand il a creusé l’écart et qu’il a commencé à attaquer comme, vous savez, comme l’enfer. J’ai vraiment apprécié cette journée, également avec le nouveau carénage et les lettres, c’était vraiment important de monter sur le podium. J’ai essayé de garder Johann derrière moi. Il était en train d’attaquer à la fin, mais j’ai pu terminer en deuxième position. »

Vous avez eu la livrée spéciale « Paradis et enfer ». Comme vous l’avez dit, vous avez poussé Pecco comme un diable aujourd’hui. Vous avez opté pour un pneu arrière plus tendre, comme nous venons de le voir sur l’écran, en forçant beaucoup. Vous deviez vous battre avec la moto. Manifestement, vous avez pensé que c’était la bonne décision, votre meilleure chance de vous battre pour la victoire…
« Avant la course, j’ai pensé que c’était la seule option possible parce qu’il m’était impossible de rouler en medium. J’ai travaillé pendant tout le weekend, j’ai réessayé au warmup, mais j’étais toujours lent. J’ai donc pensé que la seule option allait être le tendre. J’ai essayé de gérer un peu au début. Les 10 premiers tours ont bien fonctionné, mais d’un tour à l’autre, j’ai senti une très grosse baisse de performance. J’ai alors commencé à avoir beaucoup de mal. La moto tremblait, c’était vraiment physique. Mais vous savez, j’ai puisé des forces dans je ne sais quel endroit en fin de course et je suis rentré à la maison avec un très bon résultat. »

Vous avez connu deux weekends très forts au Mans et ici au Mugello. Bien sûr, vous avez été rapide tout au long de la saison. Vous êtes maintenant en train d’acquérir une certaine régularité. Vous devez être très confiant. Vous allez vous battre pour la victoire le weekend prochain en Allemagne ?
« Oui, c’est sûr. Je venais ici avec la mentalité de finir dans les cinq premiers et nous sommes arrivés deuxièmes. C’est donc incroyable. Je pense que je serai plus fort dans la deuxième partie de la saison. Il y a des circuits qui correspondent mieux à mon style, où je suis normalement plus rapide. Alors oui, c’est sûr. Pecco est dans une bonne passe, mais au final, l’objectif est aussi ce championnat. Je vais donc essayer de travailler pour améliorer mes capacités et nous verrons à la fin. »

Puisque vous portez la Divina Comedia de Dante, entre Johann et vous, qui est du côté de l’enfer et qui est du côté du paradis ? 
« Vous savez, tout de suite, pendant la séance photo de la nouvelle moto, j’étais du côté de l’enfer, alors peut-être que je choisirais celui-ci. Mais oui, je pense que nous sommes tous les deux de bons gars, et j’espère que nous irons au paradis (rires). »

J’ai vérifié le record du tour ici après votre nouveau record hier Pecco, et en 2003 il était de 151. Et je n’ai pas eu le temps de vérifier, mais je suis presque sûr que la course d’aujourd’hui était plus rapide. Y a-t-il une limite, et jusqu’où on peut encore aller, aussi physiquement ?
« Oui, c’est vrai. Comme l’a dit Pecco, les technologies évoluent. Les motos sont meilleures chaque année. Mais je pense que le niveau des pilotes en course est aussi très élevé : Nous nous entraînons beaucoup, nous préparons les courses virage par virage. Quand vous arrivez en F1, vous savez déjà tout, alors au troisième tour, nous sommes déjà dans le rythme de la course. C’est incroyable, et je pense que cela ne s’arrêtera jamais. Si vous voulez être au niveau, vous devez vous améliorer jour après jour et année après année. Il est donc certain que la saison prochaine sera encore plus rapide. »

 

 

Résultats du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

 Crédit classement : MotoGP.com

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