Andrea Iannone pourra reprendre la compétition moto en 2024 après avoir purgé une peine de quatre ans de suspension pour cause de dopage. Une sanction très lourde aux conséquences rédhibitoires puisqu’elle met généralement fin à la carrière d’un sportif. Mais pourquoi autant de temps, alors que celui qui était alors officiel Aprilia interjetait appel d’une première condamnation fixée à … dix-huit mois. Le Président de la FIM Jorge Viegas répond.
Dans une procédure disciplinaire ou judiciaire, il faut toujours peser le pour et le contre lorsque l’on fait appel d’une première décision vous concernant. Les avocats sont généralement là pour éclairer et discerner, et dans le cas d’Andrea Iannone, il y a hélas un paramètre pourtant essentiel qui n’a pas été pris en compte, lorsqu’il s’est agi de poursuivre le combat dans une procédure ouverte pour dopage.
On rappellera qu’en première instance, le pilote des Abruzzes a été condamné à 18 mois de suspension de toute compétition FIM pour avoir consommé des substances améliorant les performances. Elles ont été trouvées dans son corps après analyse et Andrea Iannone a expliqué que si elles étaient arrivées là, c’est parce qu’il avait consommé en Asie une mauvaise viande dans un restaurant malaisien. Et parce qu’il a voulu être reconnu innocent, il est allé en appel. Mal lui en a pris.
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Andrea Iannone a appris à ses dépens que le TAS était un dangereux terrain olympique
La suite, c’est le Président de la FIM Jorge Viegas qui la précise sur motociclismo : dans ce cas, vous ne pouvez faire appel que devant le Tribunal Arbitral International du Sport (TAS) à Lausanne. Ils l’ont reconnu coupable et ont prolongé sa peine à quatre ans. Pourquoi si longtemps ? Parce que c’est un terrain olympique. Etant donné que les Jeux ont lieu tous les quatre ans, les peines sont conçues pour vous empêcher de participer aux Jeux Olympiques…
Andrea Iannone a donc été trop obstiné ou très mal conseillé. Reste que cela a donné une idée à Jorge Viegas : que la FIM se libère de ce carcan du TAS.
