A maintenant 32 ans, Sam Lowes est le genre de pilote qui fait plus élever la moyenne d’âge d’une grille de départ que d’apparaître comme un de ceux qui ont encore un espoir à combler. Une situation d’autant plus criante que l’Anglais est un des piliers d’un Moto2 où ses adversaires roulent avec l’idée en tête d’atteindre un jour le MotoGP. Une catégorie qu’il a connue en 2017 pour connaître l’échec sous le sceau Aprilia. Finalement, ses meilleures heures, il les a connues dans le paddock WSBK. Justement, pour sa dernière partie de carrière, l’actuel pilote Marc VDS pense revenir à ses premières amours.
Avant de rejoindre le Moto2 en 2014, catégorie dans laquelle il évolue toujours après sa parenthèse désenchantée en MotoGP, Sam Lowes s’est fait une réputation en WorldSBK. Il a couru en STK1000 en 2008 et compte trois saisons en WorldSSP, où il a même été titré en 2013. Un excellent moment qui pourrait être un beau crépuscule pour sa carrière. Et d’autant plus que l’on sait que ses actuelles couleurs Marc VDS Racing, dont la patronne sur le terrain n’est autre que la mère de ses enfants, envisage de rejoindre le WSBK en tant que cinquième équipe Ducati du plateau réservé aux motos issues de la série.
Au Mugello où il a commencé son Grand Prix d’Italie, sixième rendez-vous de la saison, Sam Lowes a commenté : « si vous regardez ma carrière, j’ai 32 ans maintenant, donc même si je me sens jeune, dans ce paddock, c’est un peu vieux… Je sais, même s’il n’y a pas de retour possible en MotoGP, que j’ai eu une chance par le passé qui ne s’est pas tout à fait déroulée comme je l’espérais. Je n’irai pas là-bas ».
Sam Lowes : « le moyen pour moi de progresser davantage dans ma carrière serait peut-être de faire un petit changement »
Partant de ce constat, il s’ouvre la perspective WSBK, où il retrouverait son frère jumeau Alex : « pour moi, il est normal de regarder un peu cela. Alex est là. Peut-être l’année prochaine, peut-être dans quelques années, mais il est certain que dans ma carrière, j’aimerais y aller, faire un essai sur une Superbike et s’il est là aussi, ce serait amusant. Pour l’instant, il est encore trop tôt. J’ai la chance d’avoir une bonne équipe ici et d’occuper une bonne position. C’est bien d’aller là-bas, d’évaluer un peu la situation, mais pour l’instant, nous ne sommes qu’au début du mois de juin, donc il est encore tôt ».
Sur cette opportunité de faire une saison avec son frère dans le peloton, il ajoute : « ce serait bien, nous sommes très proches. C’est une bonne chose, mais aussi parce que je suis en Moto2 depuis pas mal de temps maintenant et que le moyen pour moi de progresser davantage dans ma carrière serait peut-être de faire un petit changement ». Oui mais… « Cela dit, quand vous avez des week-ends comme Jerez et que vous vous battez au Mans, c’est agréable d’être ici dans ce paddock. Pour Alex et moi, courir l’un contre l’autre pour essayer de le battre et montrer que je suis le plus rapide, ce serait bien ! » termine-t-il sur wsbk.com.