S’il est un pilote qui a expérimenté à ses dépens les mœurs plus martiales en cours au sein du peloton MotoGP galvanisé par le nouveau format des Grands Prix, c’est bien Miguel Oliveira. Par deux fois il a été une victime collatérale des nombreuse bousculades constatées après cinq rendez-vous et donc dix courses qui ont déjà fait sept blessés. Actuellement toujours incertain pour le Grand Prix d’Italie à venir après avoir raté celui de France et avant cela celui d’Argentine pour une autre lésion, il a réfléchi aux événements dont il a été victime pour faire cet appel…
Miguel Oliveira a d’abord été percuté à la jambe par Marc Marquez en perdition au Grand Prix du Portugal, puis s’est blessé à l’épaule dans une chute provoquée par une mêlée lors du premier départ du Grand Prix d’Espagne qui a aussi entraîné Fabio Quartararo. Dans les deux cas de figure, il n’a rien fait pour vivre autant de heurs et malheurs qui l’ont amené sur un lit de douleur. Il s’en remettra, mais avant de revenir, il fait passer un message.
Miguel Oliveira : « on ne pas arriver dans une ligne droite et juste lâcher les freins, il faut avoir une responsabilité »
Sur Todocircuito, le Portugais estime ainsi que la catégorie reine du championnat est un peu folle en ce moment. Pour cette raison, il souligne l’importance de « responsabiliser les pilotes pour qu’ils respectent leurs rivaux. Nous nous battons sur des motos qui pèsent 150 kilos et dépassent les 300 km/h ».
Il ajoute notamment : « on ne peut pas arriver dans une ligne droite et juste lâcher les freins, il faut avoir une responsabilité ». Une mention qui fait plus penser à son premier accident qu’à son second, et donc plus à Marc Marquez… Le pilote RNF Aprilia précise aussi qu’il « a confiance dans le fait que les Commissaires Sportifs pénaliseront ce genre de choses, mais qu’effectivement il y a un manque de cohérence et d’uniformité avec les sanctions ». Bref, il y a du travail à faire, voire du ménage ?