Johann Zarco ne compte pas faire de la figuration dans son Grand Prix national de France qui peut compter triple dans un palmarès qui ne mentionnerait pourtant qu’une seule réalisation en MotoGP. En effet, ce serait l’occasion de s’inscrire sur les tablettes non seulement comme celui qui a conquis le 1 000è Grand Prix de l’histoire, mais aussi en tant que second tricolore à avoir concrétiser devant ses compatriotes dans la catégorie majeure, depuis Pierre Monneret en 1954… Alors ça vaut le coup de donner un coup de collier.
Une perspective que Johann Zarco a en tête. Lors de la conférence de presse d’avant le début des hostilités, il a ainsi commenté : « j’ai de l’expérience ici au Mans, c’est un circuit que j’aime et j’espère me battre pour les premières places tant au Sprint qu’à la course de dimanche. J’espère être plus compétitif qu’à Jerez, même si la performance n’était pas mauvaise à mon avis ».
Johann Zarco : « je sais que je peux m’adapter rapidement et peut-être profiter des mauvaises conditions »
Il ajoute : « j’espère pouvoir passer un bon week-end, même si les conditions seront délicates. Car lorsque les conditions sont difficiles, je sais que je peux m’adapter rapidement et peut-être profiter de ces conditions ». Pour ça, il faudra être aussi en osmose avec sa Ducati GP23 : « à Jerez, nous n’avions rien à tester et nous avons travaillé sur le set-up et je pense que maintenant que nous avons trouvé la base, nous pouvons travailler davantage sur les détails ».
Une stabilité technique qui lui va bien : « pendant les essais hivernaux on a testé quelques trucs, puis dès le début de l’année j’ai essayé de choisir parmi les différentes options pour avoir de la stabilité. L’année dernière j’étais content de pousser le développement mais peut-être que j’ai perdu du temps avec ça. Cette année, je veux être constant et donc je dois maintenir la stabilité ».
Le pilote Pramac termine sur le sujet qui occupera les coulisses du paddock MotoGP durant ce meeting sarthois : la réunion avec les commissaires de la FIM… « Nous ne sommes pas d’accord avec les décisions prises par les commissaires, elles ne semblent pas justes pour tous les pilotes. C’est pourquoi nous allons essayer d’avoir des gens plus experts, qui ne se laisseront peut-être pas influencer… ». L’ambiance est mise.
