Valentino Rossi était ce week-end du côté de Monza en tant que pilote automobile officiel BMW et sa participation à la catégorie Fanatec GT World Challenge Europe a déplacé les foules. Jamais autant de billets ne s’étaient vendus pour un tel meeting de mémoire d’organisateur ravi des 30.000 places ainsi parties. Même si elle n’a pas connu la réussite, puisque la prestation s’est achevée avec un abandon, la participation du Doctor a été un succès à bien des points de vue. Il explique comment il aborde son nouveau paddock et aussi comment ce dernier l’appréhende.
Dans un entretien à Insella.it, Valentino Rossi a fait le point sur sa nouvelle carrière de pilote automobile, en commençant par cette comparaison : « en auto, les pilotes font moins bien qu’en moto car ça fait moins peur ». Il explique : « vous êtes à l’intérieur d’une cage et donc cogner dans une autre auto est moins effrayant. Physiquement, c’est aussi un peu moins difficile ».
Le Doctor a aussi découvert les mœurs du peloton : « ils utilisent la voiture comme un bouclier ou en tout cas pour embêter l’adversaire en exploitant le fait qu’elle est grosse. Les dépassements sont beaucoup plus difficiles qu’en moto ».
Valentino Rossi : « les pilotes me regardent comme si j’étais encore un motard et ils sont encore plus motivés pour me battre »
Cependant… « Mais il faut dire aussi que la course à moto est très similaire à bien des points de vue et puis j’ai toujours essayé de me ménager du temps pour faire deux courses par an avec des voitures. Donc j’ai aussi une bonne expérience sur quatre roues ».
Sur l’accueil qui lui a été réservé par ce nouveau monde, il commente : « les pilotes me regardent comme si j’étais encore un motard. Ils pensent : ‘J’ai couru en voiture pendant une éternité, vient maintenant celui qui a toujours couru à moto’. Alors disons qu’ils sont encore plus motivés pour me battre… »
« En tout cas il y a beaucoup de pilotes très forts et donc le niveau est assez relevé » reconnait Vale. « Je me suis toujours dit que quand j’arrêterais de piloter, je ferais de la course automobile pour ne pas cesser d’être pilote. Pour finir, ce sont les mêmes sensations » termine-t-il.
